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Football – Constant Omari : «Fatma Samoura ne vient pas pour superviser la CAF»

Publié le vendredi 21 juin 2019  |  Jeune Afrique
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Visite officielle au Togo de Gianni Infantino, Président de la FIFA
Lomé, le 09 janvier 2019. Coupole de l`Address Hotel 02 Février. Visite officielle au Togo de moins de 24H de Gianni Infantino, Président de la FIFA.
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La Sénégalaise Fatma Samoura cumulera, à partir du 1er août et pendant six mois, son poste de secrétaire générale de la Fifa avec celui de «déléguée générale pour l’Afrique». Elle « accompagnera » pendant cette période la Confédération africaine de football (CAF), explique à Jeune Afrique Constant Omari, l’un des vice-présidents de l’instance panafricaine.



Les dernières semaines ont été particulièrement agitées pour la CAF – alors que la Coupe d’Afrique des nations (CAN) va débuter vendredi 21 juin en Égypte. Entre la finale retour de la Ligue des champions à rejouer et les soupçons de corruption et de harcèlement sexuel – évoqués par l’Égyptien Amr Fahmy, ancien secrétaire général de l’instance, et visant personnellement Ahmad Ahmad – , l’actualité a été fournie.

Le président Ahmad a aussi été interpellé dans un hôtel parisien, jeudi 6 juin, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte à Marseille fin mai dernier, notamment pour corruption, faux et usage de faux, association de malfaiteurs et abus de confiance, avant d’être relâché sans faire l’objet de poursuites.



Ce jeudi, Fatma Samoura, secrétaire générale de la Fédération internationale de football (Fifa) a été nommée « déléguée générale pour l’Afrique », une fonction qu’elle cumulera du 1er août 2019 au 31 janvier 2020 avec son poste actuel. Elle sera « assisté d’un groupe d’experts », précise un communiqué de la Fifa, qui explique avoir été sollicitée par le comité exécutif de la CAF afin « d’apporter son expertise pour évaluer la situation et aider à accélérer la mise en place du processus de réforme en cours ».

Le Congolais Constant Omari, vice-président de la CAF, explique les intentions derrière ce projet.


Jeune Afrique : Qui est à l’origine de cette nomination de Fatma Samoura ?

Constant Omari : C’est la CAF qui en a fait la demande, car nous estimons que nous devons nous standardiser et élever notre niveau dans différents domaines : l’administratif, l’organisation de nos compétitions, le marketing, etc. Le président Ahmad Ahmad [qui est également vice-président de la Fifa] a évoqué cette collaboration avec [le patron du football mondial] Gianni Infantino, lequel a toujours considéré que le potentiel du foot africain devait être encore mieux exploité. La CAF doit améliorer son image.


Depuis 1960, toutes les mesures n’ont pas été prises pour développer le football sur le continent. Le président Ahmad, depuis son élection en 2017, a fait des réformes. Mais nous devons aller plus loin, et l’expertise de la Fifa ne peut être que bénéfique. L’instance faîtière a en effet elle-même beaucoup changé, alors qu’elle a été secouée par les scandales. La Fifa y est parvenue grâce à Gianni Infantino et son équipe, dont fait bien sûr partie Fatma Samoura.

La numéro 2 de la Fifa vient-elle, comme on peut le lire dans certains médias, pour superviser la CAF ?

En aucun cas ! Elle vient pour travailler avec la CAF, l’accompagner dans les réformes nécessaires que celle-ci doit effectuer dans sa gestion. Je voudrais d’ailleurs dire que j’ai été un peu surpris d’entendre l’UEFA dire que c’est la Fifa qui a imposé à la CAF Fatma Samoura. Je le répète, cette collaboration étroite va se faire à notre demande. La Fifa est certainement la mieux placée pour venir observer ce qui se passe à la CAF. Quand la Banque mondiale intervient dans un pays, c’est pour l’accompagner, pas pour imposer. Ce sera la même chose entre la CAF et la Fifa.

Cette nomination intervient quelques jours après l’imbroglio autour de la finale retour de la Ligue des Champions africaine, puis l’interpellation d’Ahmad Ahmad à Paris… Y a-t-il un quelconque lien avec ces événements ?

Je rappelle qu’aucune charge n’a été retenue contre Ahmad Ahmad… Mais l’image de la CAF doit changer. Pourquoi ? Parce que si nous voulons par exemple nouer de nouveaux partenariats et améliorer les finances de l’instance, cela passe par une révolution dans sa gestion.

... suite de l'article sur Jeune Afrique

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