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Les investissements étrangers en Afrique de l’Ouest ont chuté de 15% en 2018

Publié le vendredi 21 juin 2019  |  Commod Africa
Centre-ville
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Centre-ville commercial de la capitale togolaise
Lomé, le 19 juin 2019. Centre-ville commercial de la capitale togolaise vu depuis le siège de la BIDC.
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Les investissements directs étrangers (IDE) en Afrique de l’Ouest ont réculé de 15% en 2018 à $ 9,6 milliards, soit leur niveau le plus bas depuis 2006 selon le dernier rapport sur l’investissement dans le monde (WIR) 2019 de la Cnuced. Une inflexion contraire à la tendance générale du continent où les IDE ont progressé de 11% à $46 milliards et de 13% pour l’Afrique sub-saharienne ($32 milliards).

Une chute alors que jusqu’à présent l’Afrique de l’Ouest avait bien résisté à la baisse des IDE mais qui s’explique essentiellement par la diminution pour la deuxième année consécutive des IDE au Nigeria. Ils ont diminué de 43% pour s’établir à $2 milliards. « Les investisseurs étrangers ont peut-être adopté une approche prudente et suspendu les investissements prévus compte tenu du risque d'instabilité lié aux élections au Nigéria et aux différends entre le gouvernement et certaines grandes multinationales.

En 2018, HSBC (Royaume-Uni) et UBS (Suisse) ont fermé leurs bureaux de représentation locaux dans le pays et le géant des télécommunications MTN (Afrique du Sud) est resté aux prises avec des poursuites pour rapatriement des bénéfices. En outre, les compagnies pétrolières internationales ont été condamnées à payer des arriérés de $20 milliards. Néanmoins, les investissements des sociétés pétrolières, qui comprenaient d'importants bénéfices réinvestis par des investisseurs établis, sont restés importants en 2018», observe la Cnuced.

Le Nigeria perd sa place de premier bénéficiaire d’IDE en Afrique de l’Ouest au profit du Ghana où les IDE se sont élevés à près de $3 milliards, en recul toutefois de 8% par rapport à 2017. La majorité des investissements sont orientés vers le gaz et les minéraux le plus grand projet d’investissement «greenfield» venant d’Eni Group, qui devrait développer les gisements de gaz de Sankofa. Le sud-africain Gold Field Ltd a aussi pris une participation de 50% dans Asanko Gold Ghana Ltd pour $185 millions.
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