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La révolution numérique en Afrique passe par des incubateurs dans tous les domaines (expert)

Publié le vendredi 21 juin 2019  |  Agence de Presse Africaine
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© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Women Techmakers (IWD) 2016 dans la capitale togolaise
Lomé, le 19 mars 2016. Hôtel Merlot. Dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de la femme, édition 2016, le Groupe des Développeurs Google (GDG) a organisé le Women Techmakers (IWD) à Lomé, placé sous le thème «Our time to Lead».
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La révolution numérique en Afrique passe par la création d’incubateurs dans tous les domaines, a soutenu jeudi à Abidjan Freddy Tchala, expert en télécommunications, lors du lancement d’un réseau africain d’alumini dont la Côte d'Ivoire abrite la siège.

Selon M. Tchala « il sera de plus en plus intéressant (à l’Afrique) d’être capable d’avoir des incubateurs agricoles, des incubateurs en médecine, des incubateurs en distribution, des incubateurs logistiques, des incubateurs santé. En ce moment, on se sera approprié le potentiel de la digitalisation ».

Pour cet expert, directeur général d’une société de téléphonie mobile en Côte d'Ivoire, « on ne peut parler d’innovation technologique que quand on peut s’assurer que la mise en pratique et le déploiement de cette innovation a un effet positif sur la population et de manière systémique ».

M. Tchala s’exprimait à l’occasion d’un panel dont le thème est « Le digital, 4è révolution industrielle : quelles opportunités pour l’Afrique », lors du lancement des activités de l’Association IFG (Institut français de gestion)-Inseec-Alumini Afrique (2I2A) présidé par l’Ivoirien César Alou.

Il a fait observer que si la digitalisation n’a pas d’impact systématique et transversal sur les business modèles, le numérique ne peut transformer des secteurs et l’économie à l’instar de la téléphonie qui une forte pénétration et une inclusion sociale.

Pour sa part, l’économiste et expert en finances, Stanislas Zézé,ce qui est essentiel, c’est d’appliquer le digital à l’économie réelle. En outre, l’innovation technologique doit créer de la valeur ajoutée, s’adapter à l’environnement et à la culture.

Les participants au panel ont relevé en outre que les innovations technologiques ne peuvent connaître d’essor si elles ne sont pas accompagnées par des textes de lois soutenus par un système judiciaire efficace et performants.

Depuis une dizaine d’années, l’économie numérique ne cesse de connaître une croissance en Afrique, où les pays africains sont en plein développement dans le secteur de la digitalisation et comptent faire des nouvelles technologies le fer de lance de leur développement.

Selon une agence de Conseil numérique internationale (MC & Compagnie) en Afrique les revenus annuels issus de l'éconbomie numérique pourraient atteindre 75 milliards de dollars en 2025, soit près de dix fois qu' en 2014. De plus l’effervescence de start-up constitue un autre indicateur de révolution digitale sur le continent.

L’essor de la téléphonie mobile a d’ailleurs permis de développer des applications axées sur des services révolutionnant la vie des Africains. Certains pays se sont ainsi positionnés comme des hub de start-up, à l’image de la Tunisie du Rwanda et de la Côte d'Ivoire.

D’autres pays, par contre, se sont faits une spécialité de centre d’appel, notamment le Maroc, la Tunisie, Madagascar et l’Ile Maurice ou des centres de recherches et d’innovations à l’instar du Nigeria, du Kenya, du Ghana et de l’Afrique du Sud.

« L’Afrique ne doit pas être en retard dans le numérique qui est un facteur commun pour toutes les révolutions », a estimé M. César Alou, qui envisage de faire de cette plateforme un think tank (groupe de réflexion) des managers Africains diplômés de l’IFG et ses écoles partenaires.

L’objectif, dira-t-il, est de fédérer tous les alumini en Afrique créer une synergie et échanger des connaissances sur le leadership. Et ce, en vue de montrer « une grande image des managers Africains et du Comores » au travers de cette école.

L’FIG est une grande école créée par le général De Gaulle depuis 1956. L’aventure a eu un appui très fort avec l’ancien président Pompidou qui lui a créé le côté finance appelé l’Institut des hautes finances. Ces écoles forment des managers MBA.

Son siège qui s’installe en Côte d'Ivoire couvre toute l’Afrique et le Comores. Il vise à créer un réseaux d’hommes d’Affaires puissants sur le continent. M. Tchala est un alumini, même de l'association.



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