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Art et Culture

Culture/Cinéma : Sortie de l’avant-première de la série télévisée «Cercle d’espoir»

Publié le mardi 25 juin 2019  |  Agence de Presse Togolaise
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© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Un atelier pratique marquant le FESCILOM 2016
Lomé, du 07 au 14 avril 2016. Institut français du Togo. 3ème édition du FESCILOM (Festival de Cinéma de Lomé).
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La société Agroboss S.A. a organisé une cérémonie de sortie de l’avant-première de la série télévisée «Cercle d’Espoir» le samedi 22 juin à Lomé.

Cercle d’Espoir est une série télévisée de 26 épisodes de 26 minutes chacune avec un projet de quatre saisons pour 104 épisodes. La présentation de trois épisodes de cette série télévisée a pour objectif de faire découvrir ce film à un public professionnel afin de recueillir ses avis et observations pour éventuellement améliorer la qualité de la production.

Cercle d’Espoir a été écrit par un collège de scénaristes et réalisé par deux coréalisateurs, MM Jean Etonam Ahonto et Adjété da Silveira. Ces derniers ont confié que Cercle d’Espoir est l’histoire d’un jeune qui revient de l’Europe et qui retrouve sa maman dans une situation déplorable, pénible et qui prend la ferme décision de la faire sortir de la précarité et de lui redonner de l’espoir.

Aux dires de MM. Ahonto et da Silveira, ce film prône beaucoup l’entrepreneuriat parce que disent-ils, c’est d’abord une formation entrepreneuriale que le jeune est allé faire en Europe et quand il revient c’est l’entrepreneuriat qui l’aide à sortir de la pauvreté et à aider sa maman à sortir de cet état pénible. A en croire les deux coréalisateurs, Cercle d’Espoir veut amener la jeunesse à se prendre en charge, à avoir confiance en ses capacités et potentialités et à avoir confiance également en leur pays. «Parce qu’une fois en Europe, il aurait pu décider de rester là, développer ses compétences, gagner de l’argent de l’autre côté mais il a décidé de revenir pour mettre ses compétences au service de sa nation, de proposer quelque chose à son pays», ont-ils expliqué.

M Kuami Apélété, réalisateur à la Télévision togolaise (TVT) et enseignant à l’ISICA en tant que professionnel du domaine a encouragé l’initiative et félicité les maisons de production qui mettent la main à la pâte pour la production du produit cinéma, un produit selon lui rentable. Cependant, il a fait quelques observations pour améliorer la qualité de la production. Pour lui en aval, des corrections sont à apporter au niveau de l’étalonnage des images « parce qu’il y a un peu de mélange de résolutions ; les images sont en deux cas et quatre cas par contre les images de ces mêmes sons sont une résolution inférieure ».

M. Apélété a ajouté qu’il faut également des corrections au niveau des couleurs, de la lumière et surtout au niveau de la scénarisation. Le scénario, a-t-il précisé, est la fondation de la production et s’il n’est pas bien structuré, «il y aura des difficultés pour le produit, le public sera déconnecté parce qu’il aura du mal à suivre ». Parlant du jeu des acteurs, il estime que certains jouent bien leur rôle alors que pour d’autres il y a encore du travail pour corriger leur manière de faire trop théâtrale. D’après lui, après le travail au niveau de la scénarisation, il faudra aussi améliorer la qualité visuelle.

"Je dirai que dans l’ensemble c’est un travail à encourager, on est sur la bonne voie, il faut juste un peu plus de travail et un peu plus de professionnalisation des domaines au niveau de l’éclairage, du montage, de la structure du scénario mais c’est un bon début", a conclu M. Apélété.

Pour le producteur, Sokpah Djifa, directeur général de Agroboss SA, le cinéma togolais à de l’avenir et il faut surtout le financer. «Le cinéma est budgétivore et les autorités doivent prévoir des lignes budgétaires pour aider les réalisateurs à faire leur travail», a-t-il confié.
Pour lui, les gens hésitent à financer le cinéma alors que le septième art nourrit son homme, contribue au développement et aide à lutter contre la pauvreté par la création d’emplois. A en croire, M. Sokpah c’est donc pour toutes ces raisons que sa structure Agroboss Maxifilm a décidé de produire ce film.
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