Le Fonds monétaire international (FMI) s’est de nouveau prononcé sur le processus de réformes des banques publiques togolaises, engagé depuis une dizaine d’années. Et qui peine à aboutir après plusieurs rebondissements.
Dans un communiqué publié jeudi 27 juin, l’organisation indique qu’il est « important » d’achever les réformes de l’Union togolaise de banque (UTB) et de la Banque togolaise pour le commerce et l’industrie (BTCI), les deux banques restées dans le giron de l’Etat. «Le processus de privatisation devrait être finalisé. Les prêts improductifs élevés doivent également être abordés », précise-t-elle.
L’Etat qui, il y a 5 années environ, avait envisagé une fusion des deux structures a changé d’avis l’an dernier. Le coût de l’opération, indique–t-on, est assez élevé pour son budget (plus de 54 milliards de F CFA). Un processus de privatisation avait donc été adopté par le conseil des ministres, de même que les lois portant privatisation de deux entités.
«Avec le FMI, nous avons convenu d’accélérer la privatisation de la BTCI et de donner un peu plus de temps dans la privatisation de l’UTB », avait confié à Financial Afrik, le ministre des Finances, Sani Yaya, en marge du lancement du Plan national de développement (PND) le 4 mars 2019. « Nous avons des offres qui sont en cours de revue. Il y a un comité qui a été mis en place pour nous appuyer dans la négociation dans le cadre de la BTCI », avait-il indiqué.... suite de l'article sur Autre presse