Le gouvernement a annoncé vendredi la reprise des discussions « régulières et permanentes » avec le secteur privé togolais en vue de lui garantir des conditions d’exercice d’activités pour qu’à terme, ce secteur soit le moteur « principal » des activités. Cependant, il faut rappeler qu’au Togo, 80% des litiges que connaissent les tribunaux sont d’ordre foncier.
Au nombre des problèmes à résoudre donc, la sécurité juridique des transactions immobilières pour attirer plus d’investisseurs nationaux et étrangers. Sur cette question, la présidente de la Chambre Nationale des Notaires du Togo, Me Molga Abounima-Kadjaka ne cache pas ses inquiétudes.
« Les transactions immobilières au Togo génèrent trop de contentieux qui encombrent les tribunaux et inquiètent le notaire », reconnaît-elle.
Avec 80% des litiges qui sont d’ordre foncier devant les tribunaux togolais, «aucun investisseur national ou étranger ne put mettre son argent dans un pays où règne l’insécurité foncière », fait-elle savoir.
Pour remédier à cette situation, « il est urgent que le législateur donne les outils juridiques au juge pour sécuriser le foncier afin de protéger les acquéreurs de bonne foi », propose-t-elle.