Des affrontements meurtriers ont occasionné en fin de semaine dernière dans le nord du Togo 4 morts et plusieurs blessés à la suite d’un différend foncier. Une situation «inacceptable» sur laquelle le ministre de la Sécurité veut faire toute la lumière.
C’est un conflit foncier qui a opposé les communautés Gangan et Tchokossi à Gando dans la préfecture de l’Oti Sud, situé à plus de 500 km au nord de Lomé. Les affrontements ont fait officiellement 4 morts, une vingtaine de blessés et une cinquantaine de maisons ont été incendiées. Près de 2.000 personnes ont dû fuir leur village. L’incident s’est répandu et a atteint plusieurs localités. Un chef de village est porté disparu.
Tout est parti d’un vieux litige terrien pour lequel les deux communautés ne sont jamais parvenues à un accord, malgré les cantonnements proposés par la justice. C’est la saison des cultures et toutes les communautés veulent exploiter les meilleures terres fertiles dont elles se réclament propriétaires, a confié à RFI un paysan joint par téléphone.