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Gilbert Bawara : «Le Togo est une démocratie républicaine et multipartite»

Publié le mardi 9 juillet 2019  |  AfreePress
Séance
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Séance de questions orales au Parlement touchant les ministères de l`Enseignement et de la Sécurité
Lomé, le 27 octobre 2016. Assemblée Nationale. Les Députés GOGUE Tchabouré et KAMPATIBE d`ADDI et Jean Hotonou KISSI du CAR ont interpellé le Gouvernement sur la reprise partielle du concours d’entrée dans les ENI de Tsévié et Dapaong, la réhabilitation des Commissariats de police de Dapaong et de Niamtougou et l’élaboration du statut particulier des enseignants. Ont répondu à cette interpellation, les ministres Komi Tchakpele des Enseignements primaire et secondaire, Gilbert Badjilbayéna BAWARA de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, et Yark Damehane de la Sécurité et de la Protection civile. Sur cette photo, G. B. BAWARA.
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Gilbert Bawara, ministre de la Fonction publique, du Travail, de la Réforme administrative et de la Protection sociale s'est confié dans une interview, au site d'information : «www.54etats.com». Entretien dans lequel le ministre est revenu sur plusieurs sujets d'actualité au Togo et présenté les actions que mène le Gouvernement en faveur de l'amélioration du social au Togo.

«J'ai été soulagé qu'après des moments de discussions intenses, de concertation entre le gouvernement et les partenaires sociaux avec l'implication du patronat, le Président de la République, Faure Gnassingbé ait annoncé le relèvement de la valeur indiciaire.

C'est à dire l'amélioration du salaire des fonctionnaires. Il a accepté de consentir un geste envers les retraités à travers la construction de maisons de retraite et de soutien au dialogue, à la concertation entre le gouvernement et les partenaires sociaux comme moyen privilégié de régler toutes les difficultés et tous les problèmes qui peuvent survenir aussi bien concernant les conditions de travail que le niveau de vie des Togolais, plus particulièrement des travailleurs du secteur public et privé», a-t-il laissé entendre.

L'un des défis à relever à l'horizon 2022 notamment avec la mise en oeuvre du Plan National de Développement (PND), selon lui, est la réduction du taux de chômage dans le pays.

«On situe le taux de chômage autour de 4% en utilisant les critères du Bureau international du travail. La réalité est que ce taux de chômage est nettement plus élevé, autour de 20% », a-t-il fait savoir reconnaissant que cela est dû à la précarité, au sous-emploi et surtout au fait que le secteur informel et ceux qui opèrent dans des activités non formalisées et non comptabilisées sont nombreux.

«En toutes hypothèses, l'un des chevaux de bataille du Togo et du gouvernement, c'est de faire en sorte que le PND, qui est un plan ambitieux, solide, cohérent et global ne voit pas seulement le Togo transformé en centre d'affaires et d'échanges internationaux.... mais produise davantage de richesses et de prospérité pour booster la création d'emplois», précise-t-il.

La réussite du PND, c'est plus de revenus pour les travailleurs, et l'accès à l'amélioration des services sociaux de base : l'eau, l'électricité. L'accès à l'éducation, l'accès à la santé, argumente-t-il. Outre le social et l'économie, le ministre Bawara a également eu le temps de revenir sur l'épineuse question de l'alternance politique au Togo.

Pour M. Bawara, le Togo est une « démocratie républicaine et multipartite ». Les règles de dévolution du pouvoir et de compétitions électorales, sont définies par la Constitution togolaise qui vient d'être modifiée et qui prévoit désormais la limitation des mandats présidentiels, a-t-il défendu.

«Moi, depuis quelques années quand j'entends des messages concernant l'alternance, concernant le Président de la République, je dis que cela traduit une certaine forme d'indigence et la difficulté à trouver un angle d'attaque ou des arguments objectifs solides pour opposer au Chef de l'État. Les Togolais ont la possibilité de choisir lorsqu'il y a élection. Les règles de l'alternance sont prévues au Togo», a-t-il soutenu.

Pour le natif de Siou (préfecture de Doufelgou au nord du pays), la «priorité des priorités, la préoccupation première du chef de l'État, est de voir le Togo obtenir de meilleurs résultats en matière économique et en matière sociale».

«Bien entendu, le moment venu, il exprimera ses intentions. Il est aussi membre d'un parti politique et ce parti se réunira et déterminera. L'essentiel, c'est que les règles du jeu démocratique, que la compétition soit saine et que les Togolais aient la possibilité dans les urnes, de choisir librement leurs dirigeants. C'est ce qui arrivera en 2020 et à ce moment là, nous serons ce qu'il en est», a-t-il conclu.

Raphaël A.




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