Le président de la COP22 et patron des patrons marocains, Salaheddine Mezouar, plaide pour une plus grande inclusion des acteurs non étatiques, et notamment du secteur privé, dans la transition climatique.
Salaheddine Mezouar, président de la COP22 et de la CGEM, a assisté le 3 juillet à Varsovie à la conférence ministérielle « Peuples et climat : solidarité et transition équitable ».
Jeune Afrique : Quels ont été les objectifs de la rencontre de Varsovie ?
Salaheddine Mezouar : Cette deuxième rencontre du Conseil des présidents, initiée par Michal Kurtyka, président de la COP 24, qui a réuni six présidents de COP, a permis de fixer nos objectifs annuels pour accompagner l’agenda de la lutte contre les changements climatiques. Fort de nos expériences, nous pouvons être des facilitateurs en vue des prochaines étapes, à savoir le Sommet du secrétaire général des Nations-Unies et la COP 25, qui se tiendra au Chili.
Le président de la COP22 et patron des patrons marocains, Salaheddine Mezouar, plaide pour une plus grande inclusion des acteurs non étatiques, et notamment du secteur privé, dans la transition climatique.
Salaheddine Mezouar, président de la COP22 et de la CGEM, a assisté le 3 juillet à Varsovie à la conférence ministérielle « Peuples et climat : solidarité et transition équitable ».
Jeune Afrique : Quels ont été les objectifs de la rencontre de Varsovie ?
Salaheddine Mezouar : Cette deuxième rencontre du Conseil des présidents, initiée par Michal Kurtyka, président de la COP 24, qui a réuni six présidents de COP, a permis de fixer nos objectifs annuels pour accompagner l’agenda de la lutte contre les changements climatiques. Fort de nos expériences, nous pouvons être des facilitateurs en vue des prochaines étapes, à savoir le Sommet du secrétaire général des Nations-Unies et la COP 25, qui se tiendra au Chili.
Qu’est-ce qui a changé dans le secteur privé marocain en particulier depuis l’organisation de la COP 22 ?
Lors de la COP 22, j’ai souhaité inclure formellement dans le processus la participation des acteurs non-étatiques, dont le secteur privé fait naturellement partie. Le Marrakech Business Action for Climate, porté par la CGEM, a permis aux secteurs privés de nouer des partenariats globaux et de coopération internationale. La CGEM était un partenaire officiel de la COP22 et fait aujourd’hui partie des observateurs accrédités par la CCNUCC (Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques).
Est-ce que les opérateurs marocains sont suffisamment conscients des défis climatiques et des opportunités d’investissements que cela offre ?
Au lendemain de la COP22, la CGEM a lancé l’Initiative entreprises climat Maroc (IECM), qui propose de la sensibilisation, de la formation, de l’accompagnement et du développement. Nous avons créé une véritable « Task Force Climat » qui regroupe l’ensemble des acteurs du secteur privé, aux côtés d’experts et d’acteurs associatifs, pour déployer une stratégie climat pour nos entreprises. Cela concerne les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, l’économie circulaire, la gestion de l’eau et des déchets ou encore la mobilité durable.