Des révélations embarrassantes pour l’ANC. Dans un mémorandum publié sur son site, l’Union des forces de changement (UFC) explique en détail le processus de dialogue avec le pouvoir entamé dès 2007, au lendemain des législatives.
Des discussions engagées et assumées à l’époque par ceux qui sont aujourd’hui les dissidents de l’ANC comme Jean-Pierre Fabre, Patrick Lawson, Georges Lawson, Eric Amerding, notamment.
A l’époque, Gilchrist Olympio (photo), président de l’UFC ne faisait que de brèves apparitions au Togo. Le parti était piloté au quotidien depuis Lomé par ses collaborateurs.
Il est évident que l’ANC préfère aujourd’hui garder le silence sur cette période pour afficher la posture d’une formation inflexible à toute discussion avec le pouvoir.
‘(…) l’accord historique UFC-RPT est l’aboutissement d’un long processus de négociations auxquelles ont activement pris part tous les cadres de l’UFC devenus aujourd’hui membres de l’ANC et les plus virulents détracteurs de cet accord historique du 26 mai 2010, présentant toutes ces démarches politiques comme une démarche personnelle du président de l’UFC, nonobstant le fait que selon nos statuts, une seule personne ne peut prendre une telle initiative qui engage la vie de tout un parti, voire de la nation’, souligne le Bureau directeur de l’UFC.
Pour l’UFC, l’’intoxication du peuple togolais à laquelle se livre l’ANC relève du reniement d’engagements moraux et juridiques dûment consignés par écrit, du parjure, de la trahison, du coup d’état, de l’ingratitude et du parricide’.