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L’éco, future monnaie ouest-africaine, gardera sa parité avec l’euro

Publié le lundi 15 juillet 2019  |  RFI
Ouverture
© aLome.com par Marc ATIGAN
Ouverture de la 21è session des chefs d`Etat et de Gouvernement de l`Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine
Abidjan le 12 Juillet 2019. La 21ème session ordinaire de la conférence des chefs d`Etats et de Gouvernement de l`UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine) a débuté ce vendredi avec la présence effective des ministres statutaires, présidents d`institutions, UEMOA, BCEAO, BOAD et du CREPMF.
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L’organisation régionale, dont les huit États membres ont tous pour monnaie le FCFA, plaide pour les critères de convergence économique nécessaires à la mise en place de cette monnaie soient atteint dès la fin de cette année. Sur l’éco, future monnaie ouest-africaine, le président en exercice de l’UEMOA , Alassane Ouattara, a donné quelques précisions.


L’éco sera-t-il le nouveau nom du franc CFA ? Oui, en tout cas dans un premier temps, puisque la monnaie unique ouest-africaine conservera son taux fixe par rapport à l’euro, a expliqué Alassane Ouattara. «Aujourd'hui, le taux de change de l'euro par rapport au franc CFA est de 655,9. Et bien sûr, si les chefs d'État décidaient l'année prochaine de changer le franc CFA en éco parce que nous avons respecté tous les critères de convergence, ce taux ne changerait pas dans l'immédiat».

À terme, une fois que l’éco dépassera les frontières de l’UEMOA et intégrera des pays qui n’ont pas le franc pour monnaie, cette question d’un taux flexible pourra être remise sur la table des débats. Mais pour Alassane Ouattara la parité fixe a plusieurs avantages. « Nous considérons que ce taux de change fixe vis-à-vis de l'euro a bien servi nos économies, maîtrise l'inflation, nous permet d'avoir des taux de croissance les plus élevés du continent. Il n'y a rien de pire pour les populations que l'inflation. Je suis très fier de dire que la Côte d'Ivoire depuis sept ans n'a jamais dépassé un taux d'inflation de 1 à 2% par an, et il faut que cela soit maintenu».

Pour l’instant, l’heure est au respect des critères de convergences. Notamment le déficit à 3% du PIB. L’UEMOA est à quatre aujourd’hui. Objectif pour les États membres : descendre à 3% d’ici la fin de l’année pour que l’éco puisse entrer en vigueur l’an prochain.
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