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Togo-Abattoir: Levée de bouclier entre l’EPAM et des femmes revendeuses interdites d’activités

Publié le lundi 22 juillet 2019  |  GLOBAL ACTU
L`état
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
L`état de l`immeuble KOKETI au grand marché de Lomé inquiète ses riverains!!
Lomé, le 10 avril 2019. Marché d`Adawlato. L`état de l`immeuble KOKETI au grand marché de Lomé inquiète ses riverains, après le drame de 2018 de l`immeuble jouxtant le Goethe Institut.
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Que se passe-t-il au marché aux légumes, plus connu sous le nom d’Abattoir ? Le moins qu’on puisse dire, c’est que 17 vendeurs dans ce marché parmi lesquels une dizaine de femmes, ont été suspendus pour 2 semaines d’activité dans ledit marché.

La sanction a cours depuis une semaine. Pour les personnes suspendues, soutenues par des organisations de la société civile, il s’agit d’un ‘abus de pouvoir’ de la Directrice générale de l’Etablissement public de l’exploitation des marchés (EPAM). Ledit établissement parle plutôt d’une ‘sanction disciplinaire’ prise à l’encontre de gens qui sont à la base d’une guerre entre les chargeurs et déchargeurs de marchandises dudit marché.

Selon le président du Mouvement Martin Luther King (MMLK), ce qui se passe dans ce marché est inacceptable. Il est normal, a souligné le pasteur Edoh Komi, que les femmes revendeuses choisissent leurs portefaix et chargeurs elles-mêmes. Les suspendre pour ce choix qui leur revient, frise de l’abus d’autorité, fait-il savoir. Le défenseur des droits de l’homme parle de ‘dommages’ que subissent ces femmes suspendues à cause du caractère périssable de leurs marchandises.

«Il leur est interdit de mettre pied dans le marché alors que les femmes aussi veulent coûte que coûte y aller. Les dommages sont énormes, elles vendent des produits périssables alors qu’elles font leurs activités avec des prêts », a-t-il déclaré lundi, sur la radio Victoire FM. Il demande par la même occasion aux autorités togolaises de se saisir de ce dossier.

Pour Essotchènè Tchagbélé, Directeur général adjoint de l’EPAM, ces femmes ont été suspendues à raison. «Ce sont des femmes compliquées à Abattoir, elles nous créent trop de problèmes. Nous avons plus de 30 marchés dans la commune de Lomé mais c’est ce marché qui crée plus de problèmes. Nous en avons marre», a-t-il lancé sur la même radio.

Selon les investigations menées par l’EPAM, a indiqué le responsable de l’EPAM, ce sont ces femmes suspendues qui sont derrière les querelles et bagarres entre les jeunes chargeurs et déchargeurs qui vont jusqu’à l’utilisation d’armes blanches.
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