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Sélom Klassou : ‘Je fais ce que je dis et je dis ce que je dois faire’

Publié le mercredi 24 juillet 2019  |  GLOBAL ACTU
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© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
Le SYNPHOT en "grève sèche" à partir de ce 13 mars pour exiger la libération du Pr W. Ihou
Lomé, le 12 mars 2018. Locaux du CHU Sylvanus Olympio. A l`issue de son AG en ce jour, le SYNPHOT décide d`organiser une "grève sèche" à partir de ce 13 mars dans tous les hôpitaux publics togolais jusqu`aux libérations des 2 étudiants de la FSS (Faculté des sciences de la Santé), du Pr W. Ihou et la satisfaction de sa plateforme revendicative (qui exige l`amélioration des conditions de travail dans le monde sanitaire public).
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«Quand on est responsable, on dit ce qu’on doit faire et on fait ce qu’on dit. Voilà le gouvernement Klassou, sous l’impulsion du président de la République. Je fais ce que je dis et je dis ce que je dois faire et non dire pour dire ». Ces mots sont ceux de Komi Sélom Klassou. Le Premier ministre parlait mardi devant le groupe de travail sur le secteur de la santé.

Il répondait au président de ce groupe, Dr Gilbert Tsolenyanu. Celui-ci, après le discours du chef du gouvernement lors de cette réunion d’échanges sur l’analyse du rapport remis au gouvernement en février dernier, demandait à M. Klassou, ce qu’il pense que les syndicalistes iront dire à leur base sur les ‘mesures concrètes’ que le gouvernement propose sur les 5 axes du document.

En réponse, le Premier ministre a déclaré que les résultats du concours de décembre 2018 pour le recrutement de nouveaux agents de santé seront ‘incessamment’ proclamés. Et le gouvernement, a-t-il ajouté, étudie déjà la possibilité de lancer un nouveau concours.

«Progressivement, le problème de déficit de personnel va être résorbé», a-t-il souligné. Le statut particulier, a relevé M. Klassou, sera fait dans une démarche inclusive. « Le gouvernement dans une démarche participative à laquelle vous continuerez à être associés, s’inspirera de ce document pour élaborer et adopter les règles répondant aux réalités et contraintes du secteur de la santé », a-t-il promis.

Pour ce qui concerne les équipements et l’amélioration du plateau technique, le gouvernement signale aussi des actions. Chaque région sera dotée d’un scanner performant, note encore le chef du gouvernement. «La décision n’est pas prise aujourd’hui. Le chef de l’Etat a initié cette mesure et le processus est suffisamment avancé», a-t-il ajouté.

79 formations de santé ont été construites à Djimori, Kétao et Atchavé entre autres. « Il y a donc l’idée de la proximité. Dans chaque région maintenant, on peut former des sages-femmes, des infirmiers, ce qui n’existait pas avant», a-t-il soutenu.

Pour ce qui concerne la bonification d’ancienneté, le gouvernement dit avoir accédé favorablement à la doléance des syndicats en accordant une bonification d’ancienneté aux contractuels des formations sanitaires publiques une fois, qu’ils sont admis aux différents concours d’entrée à la fonction publique. Selon les informations, le personnel du secteur de la santé au Togo compte plus de contractuels que d’agents engagés.

Selon Gilbert Tsolenyanu, président du groupe de travail sur le secteur de la santé et secrétaire général du syndicat le plus puissant de ce secteur, le Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT), un compte rendu fidèle de cette réunion sera fait à la base et c’est elle qui décidera de ce qui sera fait.
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