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Opération déguerpissement/Gbétsogbé et Noudocopé vent-debout contre la main basse de la SAZOF sur leurs terres

Publié le mercredi 24 juillet 2019  |  Telegramme 228
Siège
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Siège de la SAZOF
Lomé, le 04 mars 2017. Siège de la SAZOF, dans la capitale togolaise.
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11 hectares de terrains sur les 16 dont 5 ont été déjà engloutis par la mer. C’est la contenance des terres en bordure de mer du côté Est du Port Autonome de Lomé, objet de litige depuis le 5 Juillet dernier et suite à une mise en demeure et une convocation du préfet du Golfe, Komlan Agbotsè, entre les populations des villages de Gbétsogbé et de Noudocopé (estimées à plus de 2000 personnes), et la SAZOF (Société d’Administration de la Zone Franche).

Face à ce qui frise, selon leurs (les populations) dires, à une main basse sur des terrains qu’ils ont acheté chez les Anthony Kotocou, propriétaires de ces terrains depuis 1935, en témoigne leur titre foncier, et qu’ils occupent depuis des dizaines d’années pour certains et plusieurs années seulement pour d’autres, les habitants des deux villages en bordure de mer dans la banlieue Est de Lomé, et en cohabitation avec la société ETG, appuyés par le MMLK (Mouvement Martin Luther King) de l’élu local, Pasteur Edoh Komi, étaient en réunion publique ce Mardi 23 Juillet 2019 à l’une des places publiques de ces deux localités. Objet d’une telle rencontre, s’instruire des démarches entreprises par ce mouvement aussi connu sous le surnom "La Voix des Sans Voix" en leur faveur mais aussi convenir de la marche à suivre pour que la menace de déguerpissement brandie par le préfet du Golfe ne connaisse pas une exécution à la date du 29 Août prochain.

De cette rencontre où, après la présentation de situation et par les occupants actuels de ces terrains convoités par la SAZOF et par les propriétaires terriens, et aussi par le premier responsable du MMLK, parole a été donnée aux populations pour qu’ils donnent leur avis sur ce qui les arrivent, il en ressort que ces dernières n’ont qu’un seul mot : "se tourner vers le Chef de l’Etat afin que celui-ci puisse faire prévaloir les textes de la République qui penchent pour un dédommagement, au cas où des terres doivent être récupérées des mains des populations ou encore des propriétaires".

"S’il faut partir ou pas, nous avons des droits. Que ces droits soient respectés", ces mots ô combien édificateurs d’un des acquéreurs en disent long.

Des explications données par les propriétaires de ces terrains qui assurent la succession d’Anthony Kotocou qui se veut leur grand-père, Edmond et Kodjo Nahami ont confié que ces terres léguées par leurs aïeux et qu’ils ont vendu à leur tour à des populations dont les principales activités sont la pêche, le jardinage et l’élevage, ont un titre foncier N•673 qui date de 1935 alors que les documents que la SAZOF brandit pour se réclamer propriétaire de ces terres datent seulement de 1974, alors même qu’en aucun moment, ils ne reconnaissent avoir conclu quelque vente avec cette dernière, ni avant, ni au cours, ni après cette année indiquée.
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