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A Genève, le CACIT réclame le Code de procédure pénale

Publié le vendredi 26 juillet 2019  |  Africa RDV
JPO
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
JPO du CACIT à la faveur des 70 ans de la DUDH
Lomé, le 10 décembre 2018. Siège du CACIT. JPO du CACIT à la faveur des 70 ans de la DUDH. A travers ces JPO, le CACIT entendait sensibiliser, vulgariser les Droits humains et promouvoir ses activités.
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Le ministre togolais des droits de l’homme Christian Trimua était à la tribune des Nations Unies à Genève en Suisse ce 26 Juillet 2019, pour une première fois, la présentation du troisième rapport périodique du Togo sur la torture. En prélude, le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT) de Ghislain Nyaku exhorte le gouvernement à faire adopter le code de procédure pénale.

A Genève, le directeur exécutif du Cacit, Ghislain Nyaku a confié à Africa rendez-vous qu’il attend beaucoup de la session de Genève.

“Il faut que les avancées qui sont faites au Togo, dans le cadre légal notamment l’adoption du code pénal soient vite rattrapées par l’adoption du code de procédure pénale pour que la machine judiciaire puisse avoir de la provision légale pour faire son travail de manière sereine“, a confié M. Nyaku.

Au Togo, le code de procédure pénale date de 1983. Et pour Claude Touze, l’un des rapporteurs du Comité contre la torture, la code pénal sans le code de procédure pénale pose problème.

Ghislain Nyaku a aussi insisté sur le Code portant organisation judiciaire. “Il faut que la politique carcérale soit carrément revue de telle sorte qu’elle soit tournée vers la réinsertion et que les mesures alternatives puissent primer et que la liberté soit effectivement, comme le dit le principe, la règle et non l’exception“, a ajouté le directeur exécutif du Cacit.

Le patron de ce Collectif martèle sur l’importance de revoir les conditions de détention soient revue au Togo, une vraie politique et une volonté affichée. Ghislain Nyaku regrette que malgré l’adoption en 2015 du nouveau code pénale, aucune des plaintes déposée par le Cacit en 2005 n’ait été instruite.

Devra-t-on le rappeler, des organisations de la Société civile au Togo ont conjointement soumis des points à traiter précédant la rédaction du rapport périodique du Togo. Il s’agit de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) Togo, le Cacit et, l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et la Fédération internationale de l’action des Chrétiens pour l’abolition de la torture (FIACAT).

Après cette première présentation du Togo ce 26 Juillet, il est encore attendu à la tribune des Nations-Unies pour étaler réellement les actions faites et engagements pris contre les mauvais traitements ou la torture.

Sylvio Combey, à Genève




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