Deux petits «tweets» présidentiels qui relancent la polémique virulente autour de l’avenir de Claude Le Roy chez les Eperviers

Publié le lundi 29 juillet 2019 | aLome.com

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Journée FIFA du mois de novembre 2017: le Togo domine largement l`Ile Maurice
Lomé, le 12 novembre 2017. Match amical Togo-Ile Maurice sur le terrain de Kégué. La rencontre s`est soldée par une large victoire des Eperviers sur l’équipe mauricienne, sur un score de 6-0. Le premier but togolais a été inscrit à la 19è minute par Mathieu DOSSEVI. Fo Doh Laba avec un quadruplé et Adebayor complèteront la liste des buteurs du jour. Claude Le Roy.

A la faveur du match de gala opposant les ‘Eperviers du Togo de 2006’ à une ‘Sélection de légendes africaines’ (dans le cadre de la 6è Edition de la ‘Nuit du football africain’), l’actuel sélectionneur togolais, Claude Le Roy, a été spontanément hué ce 27 juillet 2019 par le public sportif à Kégué. Une réaction qui a relancé le débat passionné autour de l’avenir du coach français à la tête de la sélection togolaise.

«Je salue la jeunesse togolaise qui est sortie nombreuse de même que ces gloires du football africain pour ces retrouvailles porteuses d’un futur plus radieux pour notre football», a twitté Faure Gnassingbé à l’issue de la rencontre de gala de samedi dernier remportée par les Eperviers sur le score de 4-2.
«Donner de la joie à notre jeunesse en ces moments de vacances : c’est avec cet objectif que j’ai donné ce jour le coup d’envoi du match de gala au Stade de Kégué à Lomé dans une enceinte totalement rénovée», a rajouté l’actuel doyen des chefs d’Etat de la CEDEAO. Deux tweets dont se sont emparés ces dernières heures des utilisateurs togolais de réseaux sociaux. D’aucuns y lisent une réponse subreptice du dirigeant togolais à la ‘clameur juvénile’ qui s’est subitement élevée au Stade de Kégué samedi dernier à l’égard du technicien breton. Les défenseurs de cette lecture des tweets présidentiels clament ainsi haut et fort «qu’ils attendent dorénavant un limogeage pur et simple» de l’ancien sélectionneur du Cameroun, si «tant est que les retrouvailles dont parle Faure Gnassingbé dans son tweet doivent être réellement ‘porteuses d’un futur plus radieux pour le football togolais’».

Au terme de la consultance qu’il a offerte à la chaîne ‘CANAL+’ durant la 32è CAN en Egypte, Claude Le Roy (qui a célébré en 2019, 52 ans de carrière dans le foot) a redit «sa volonté et grande envie de participer à la CAN 2021 (au Cameroun) en étant assis sur un banc de touche dans le pays qui lui a tant donné en matière de football et auquel il doit tant».

Au terme de l’avant-dernière journée des éliminatoires de la CAN 2019 (sanctionnée par le match Togo- Algérie, 1-4), Claude Le Roy avait affirmé devant la presse qu’il allait tirer les conséquences qui s’imposaient «d’une non-qualification des Eperviers pour la CAN 2019 (fin mars 2019)», précisant «qu’il serait d’ailleurs à la fin de son contrat». Le technicien français tournera casaque quelques semaines après ces dires précités, en soutenant «qu’il ne démissionnera pas pour un match perdu, soulignant «qu’il va toujours au bout de ses contrats». Le président de la FTF (Fédération togolaise de football), Guy Akpovy, a précisé chez nos confrères de ‘Taxi Fm’ (radio locale) que M. Le Roy demeure bel et bien l’actuel sélectionneur du Togo.

La polémique autour de la nécessité du limogeage de Claude Le Roy dans le monde sportif togolais met en avant «son manque de résultats contre un salaire jugé astronomique dans l’univers sportif local, environ 25 millions de fcfa/mensuels».

E. G & A. A.