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MUTAA : 33 pays bientôt signataires

Publié le mercredi 31 juillet 2019  |  Republic of Togo
Ouverture
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Ouverture de la 4ème réunion ministérielle du Groupe de travail sur l’opérationnalisation du MUTAA (Marché Unique Africain du Transport Aérien)
Lomé, le 25 mai 2018. Hôtel 2 février. Ouverture de la 4ème réunion ministérielle du Groupe de travail sur l’opérationnalisation du MUTAA (Marché Unique Africain du Transport Aérien) présidée par le ministre togolais des Transports, Ninsao GNOFAM. Une rencontre organisée sous le parrainage de Faure GNASSINGBE, désigné "Champion du MUTAA" par ses pairs début 2018. L`objectif principal de cette 4e réunion est de faciliter la mise en œuvre des décisions des chefs d’État et de gouvernement sur l’engagement pris lors de l’établissement du MUTAA d`une part. Et d`autre part de matérialiser la mobilisation des ressources et le renforcement de la capacité de la Commission de l’aviation civile africaine à assumer efficacement ses fonctions d`agence d’exécution de la Décision de Yamoussoukro de 1999 sur la libéralisation des marchés du transport aérien en Afrique. 25 Etats africains sont déjà signataires du MUTAA. Latta Gnama, Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC).
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Le Président Faure Gnassingbé a été chargé en 2018 par l’Union africaine (UA) de mettre en œuvre le marché commun du transport aérien (MUTAA).

En quelques mois, il est parvenu à faire adhérer 33 pays africains. Un résultat dont se félicite Gnama Latta, le patron de l’Aviation civile togolaise.

Celui qui est également le patron de l’aéroport international de Lomé participe jusqu’au 2 août à Accra à une réunion du groupe régional Afrique-Océan indien (AFI) de l’organisation de l’Aviation civile internationale (OACI).

Le MUTAA n’est rien d’autre que le prolongement de l’accord Opensky de Yamoussoukro signé en 1999.

Face aux compagnies aériennes européennes et du Golfe, les Etats d’Afrique ont tout intérêt à mettre en œuvre l’Opensky et à éviter de se livrer une concurrence souvent inutile et préjudiciable à une activité en forte croissance, explique M. Latta, vice-président du groupe régional AFI.

Projet phare de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, le MUTAA est une de ces initiatives qui vise à libéraliser l’aviation civile sur le continent et à terme favoriser l’intégration économique à travers la création d’un Open Sky.

Si la mobilité aérienne entre certains pays africains a connu une nette amélioration ces dernières années, il existe encore de des disparités entre les différentes régions du continent.

De nombreux défis restent à relever : le financement des infrastructures et des aéroports en particulier, la formation du capital humain, l’amélioration de la sécurité aérienne ou les stratégies commerciales des compagnies nationales africaines entre autres.

Parallèlement, la croissance des classes moyennes, associée à leur forte mobilité devraient accroitre la demande des passagers africains dans les années à venir, un marché à prendre en compte dans les prévisions.

En 2018, l’Afrique représentait seulement 3% du trafic aérien mondial.

Le développement du MUTAA pourrait faire passer le nombre de passagers africains de 100 à 300 millions à l’horizon 2035. La réunion d’Accra doit également aborder les questions relatives à la sécurité et à la navigation aérienne.
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