Le monde entier a célébré le 31 juillet dernier, la journée internationale de la femme. Au Togo, la célébration a été différée en raison des élections législatives du 25 juillet dernier. La grande apothéose a connu ce mercredi, la participation de plusieurs femmes au Palais des congrès de Lomé, célébration présidée par Mme Patricia Djigbodi Ayawavi Dagban-Zonvidé, ministre de la promotion de la femme, a constaté l’Agence Savoir News.
Les ministres Mawussi Djossou Sèmodji de la planification et Mme Afi Ntifa Amenyo de l’action sociale, ainsi que des responsables d’Associations et d’Ongs de défense des droits de la femme étaient présents. L’édition de cette année a pour thème : "Mettons fin aux violences a l’égard de la femme et de la jeune fille".
Pour marquer l’évènement, la ministre de la promotion de la femme a lancé un concours de poésie et d’art plastique à l’intention des jeunes artistes plasticiens du Togo. Le concours dénommé "regard sur la femme Togolaise portrait et extrait", vise à porter un regard sur la façon dont la femme togolaise est perçue dans ses activités.
Au total 133 concurrents dont 34 filles ont participé à ce concours. La plupart des filles candidates ont représenté la femme sous plusieurs angles : aux champs, au foyer, dans sa splendeur etc... Six candidats ont été nominés, dont trois en poésie et trois en art plastique. C’est Abossé Mawouko qui a remporté le premier prix en art plastique. Elle a enlevé un ordinateur portable de marque ASER, une connexion Internet gratuite pendant six mois. Elle suivra également une formation en informatique.
Le deuxième prix revenu à Togbé Amélé, est composé d’un ordinateur portable de marque ASER et également d’un bon pour une formation en information.
Selon Mme Dagban-Zonvidé, les femmes sont souvent victimes de diverses formes de violence, notamment les violences économiques, psycho-morale, physique ou sexuelles.
"Il est donc de notre devoir de nous engager et de dire non aux violences faites aux femmes, car une femme victime de violence ne peut pas s’épanouir et participer au développement de la communauté", a-t-elle souligné.
"Une femme violentée est diminuée et elle ne peut pas donner sa pleine mesure au service de son pays. Engageons-nous à dire non aux harcèlements sexuels, non à la prostitution, non aux viols", a-t-elle lancé. FIN
En Photo : Mawussi Djossou Sèmodji remettant le prix à l’une des gagnante