Togo - Le 07 Février 2014, avait eu lieu, la prise de fonction des commissaires de l’Office Togolais des Recettes (OTR). A cette cérémonie, le patron de l’OTR, le Rwando-Canadien, Henry Byakapéri a promis mener une lutte farouche contre la corruption. Avec la presse, l’homme a créé une surprise lors de l’officialisation de leur prise de fonction.
Il s’agit du volet linguistique de la personne retenue pour conduire la destinée de l’OTR afin de renflouer les caisses de l’Etat. Henry Byakapéri à la grande surprise des médias, n’est pas en mesure de formuler une seule phrase en français, langue officielle du Togo où il doit accomplir sa mission. Cette situation a été diversement commentée.
Au niveau de la presse, le seul volet linguistique traduit combien, l’OTR n’est que l’ombre d’elle-même. Certaines langues vont jusqu’à dire que, cette situation vient conforter la thèse de ceux qui pensent qu’il y a là, une nomination de copinage afin de mieux volet.
Si non, comment le patron de l’office pourra travailler dans un pays où la langue de travail reste le français. Est-ce un évènement tendancieux pour le bon fonctionnement de l’office ? Le volet linguistique entame-t-il, les conditions à remplir quand il s’agit d’appel d’offre international ? Nous sommes allés à la quête et nous avons pu rencontrer les spécialistes des questions de l’appel d’offre international.
D’après les explications fournies, dire que, le seul fait que, Henry Byakapéri ne parle pas français n’entache pas la crédibilité de l’appel d’offre lancé pour retenir les personnes dans le cas de l’OTR, est un faux débat. Et débat n’existe même pas. Au contraire.
"Je pense que la personne peut être anglophone, chinois, russe, seulement, il faut que la personne s’entoure des personne compétentes qui vont gérer les différents départements de l’OTR. Ce n’est pas le directeur en personne qui va aller sur le terrain. En matière d’appel d’offre international, comme c’est le cas au Togo, l’autorité contractante c’est elle qui demande que l’offre soit faite dans sa langue. Si nous prenons le Togo par exemple, l’autorité contractante du pays va demander que les offres soient faites en français et cela lui faciliterait la tâche dans la mesure où il n’a de traduction à faire", a expliqué une grande personne expert dans les questions d’appel d’offre international qui a voulu requis l’anonymat
Selon notre source, l’anglais du patron de la maison cas de l’OTR, n’impact pas négativement sur les résultats et les objectifs qui sont fixés par les autorités du pays
« Lorsque les gens disent que c’est un appel d’offre à caractère de copinage ou de gré à gré, c’est un non évènement, parce que, un appel d’offre international ne peut être traité en gré à gré. Non», indique notre interlocuteur.
Fabrice Péthézi, directeur du journal le LIBERAL estime que, à l’ère de la communication, donc il est fondamental qu’on se rende compte que dans une entreprise, le premier responsable ne parle pas français. Je crois que, c’est un gros handicap pour la suite. On se demande comment va-t-il communiquer avec ses amis, est-ce qu’on va lui ajouter un traducteur à ses côtés ? Je crois que, c’est une erreur et cela doit être un élément fondamental pour recruter le commissaire de l’OTR », analyse de son côté, le patron du journal Hebdomadaire, Le LIBERAL.
Mais, M.Péthézi est sur la même longueur d’onde que notre interlocuteur, car tout comme lui, le fait que Henry ne parle pas français, signifie de facto que ses compétences sont entamées pour le travail qu’on lui demande faire.
En tout cas, réussira ou réussira pas, le patron de l’OTR sera jugé avec les résultats qui vont sortiront. Tout jugement en avance alors que, la personne n’a pas fait ses preuves, n’est que supputation.
