Propriété de l'entreprise espagnole Grupo Planeta, implantée dans le royaume depuis 2017, l'école parisienne lancera à la fin de l'année une formation en intelligence économique à destination des cadres.
En décembre 2019, les premiers professionnels – entre dix et quinze élèves a priori – rejoindront le premier executive MBA proposé par l’École de guerre économique (EGE) à Rabat au Maroc. Étalée sur une année et ouverte aux professionnels qui peuvent témoigner d’une expérience d’au moins cinq ans, la formation vise à former des managers et stratèges en intelligence économique. Les cours seront dispensés au sein de l’école Ostelea de Rabat.
Un projet porté par les alumnis
L’attrait pour l’intelligence économique allant grandissant chez les étudiants et les professionnels actif dans le royaume, les discussions pour l’ouverture de l’EGE au Maroc avaient commencé il y a quelques années. Un club des anciens élèves marocains de l’EGE Paris rassemble déjà une vingtaine de personnes au Maroc depuis 2015. L’intérêt pour l’intelligence économique s’illustre aussi par de récentes parutions, notamment celle à laquelle à participé Driss Guerraoui, président du conseil de la concurrence, intitulée « Intelligence économique et veille stratégique » ou plus récemment, « Intelligence économique et guerres secrètes au Maroc », d’Abdelmalek Alaoui, consultant, fondateur de Global Intelligence Partners.
Si on ne connaît pas encore l’ensemble de l’équipe appelée à piloter ce projet, on sait que l’ancien de l’EGE, Ali Moutaïb, co-fondateur et directeur associé de Hyperboree Advisors, installé à Rabat, est appelé à co-diriger. En plus des enseignants actifs à l’école parisienne, l’équipe qui a monté la formation « marocaine » invitera des professionnels d’Afrique du nord et de l’ouest. « Nous allons proposer une maquette pensée pour un public marocain et ouest africain », explique Fatima Zahra Alami du groupe Planeta.
Une école française mais un groupe espagnol
Ouverte en France en 1997, l’EGE, dirigée par Christian Harbulot, a depuis été rachetée par le groupe espagnol Grupo Planeta, spécialisé dans l’édition et la communication.... suite de l'article sur Jeune Afrique