Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Togo : La ‘loi Bodjona’ est morte, vive la ‘loi Boukpessi’!

Publié le jeudi 8 aout 2019  |  GLOBAL ACTU
Marche
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
Marche en noir des femmes de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise
Lomé, le 20 janvier 2018. Marche en noir des femmes de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise. Partie de trois points, cette marche a chuté à Casablanca devant le "Grand collège du Plateau" où s’est tenu un meeting d’information. Les manifestantes ont menacé de faire usage de leur «ultime arme contre les hommes» si les choses continuent à piétiner. Elles étaient des milliers à répondre à l’appel de leurs leaders, toutes de noir vêtues. Les hommes étaient là pour soutenir et assurer l’encadrement de la manifestation. Ce fut une occasion pour la coordinatrice de la coalition, Mme Brigitte ADJAMAGBO-JOHNSON, de faire le point sur la tournée de la délégation de la Coalition en Guinée et au Ghana pour rencontrer les deux médiateurs dans la crise togolaise.
Comment



Une autre date est entrée dans l'histoire politique du Togo. La loi Bodjona est morte ce mercredi. L’Assemblée nationale sortie des élections législatives du 20 décembre 2018, vient de procéder à la modification de la loi du 16 mai 2011 fixant les conditions d’exercice des libertés de réunion et de manifestation publiques pacifiques au Togo.

Les députés présents ont voté à l’unanimité les modifications apportées à la loi ‘Bodjona’, du nom de l’ancien ministre de l’Administration territoriale. Aux commandes de cette modification de la loi Bodjona jugée ‘trop liberticide’, se trouve l’actuel ministre de l’Administration territoriale, Payadowa Boukpessi.

Désormais, il n’y aura plus de manifestations simultanées sur toutes les routes nationales, les axes ou zones abritant les institutions de la République, diplomatiques, les résidences des ambassadeurs et près des organisations internationales, les camps militaires et les services de sécurité. Les heures de manifestation vont de 11 à 18 heures dans une journée. Les manifestations vont dorénavant se faire à partir d’un point de départ, se dérouler sur un seul trajet et chuter à un seul point.

«Cette révision n’est pas contre les manifestations mais pour mieux les encadrer et assurer une sécurité à ceux qui ne prennent pas part aux manifestations», a déclaré M. Boukpessi.

Selon le gouvernement, il s’agit aussi de mieux prévenir le Togo des problèmes sécuritaires qui secouent actuellement plusieurs pays de la sous-région ouest africaine. «Les améliorations du texte de 2011 n’entament en rien la volonté du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé d’inscrire la République togolaise au rang des démocraties qui reconnaissent la liberté de manifester dans la préservation de l’ordre public», a souligné pour sa part, le président du groupe parlementaire UNIR, Aklesso Atcholi.

A l’Union des forces de changement (UFC), on estime que c’est dans un contexte caractérisé par la menace jihadiste, la recrudescence de la criminalité urbaine que l’Assemblée nationale a reçu ce texte qui restreint un certain nombre de libertés publiques chères.

... suite de l'article sur Autre presse




L`action divine dans les réformes politiques au Togo en 2019 selon le ministre BOUKPESSI
Publié le: 28/5/2019  |  aLome.com Radio

Commentaires