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Togo/Nouvelle loi sur les manifestations: Un recul de l’État de droit selon le CACIT

Publié le vendredi 9 aout 2019  |  Societe civile media
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Lancement par le CACIT du Rapport sur la situation des droits de l’Homme au Togo et les libertés fondamentales en lien avec la crise socio-politique
Lomé, le 18 septembre 2018. Agora Senghor, Salle Laurier. Conférence de presse du Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT). Une conférence de presse marquée par le lancement du Rapport sur la situation des droits de l’Homme au Togo et les libertés fondamentales en lien avec la crise socio-politique togolaise (août 2017- août 2018). 19 morts, 560 personnes arrêtées (dont 53 encore en détention) et au moins 350 civils blessés sont les principaux chiffres issus des violences d`août 2017 à août 2018 selon le CACIT.
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Alors qu’elle est présentée par le gouvernement comme une garantie à la sécurité des citoyens, la nouvelle loi encadrant le droit de manifester ne passe pas au Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT).

Pour Spéro Mahoulé, président de cette organisation de défense des droits de l’homme, il s’agit d’un recul de l’État de droit.

«Aucune mesure de sécurité ne peut justifier ces nouvelles lois-là », a-t-il confié à nos confrères de Radio France Internationale. «Il y a tellement d’endroits interdits que finalement les manifestations n’auront aucune incidence et donc c’est contraire aux libertés individuelles», a ajouté Spero Mahoulé.

Contrairement à l’ancienne loi dite «loi Bodjona», les nouvelles dispositions adoptées par l’Assemblée Nationale interdisent aux Togolais de manifester avant 11 heures et au-delà de 18 heures. Le texte interdit également de défiler sur toutes les routes nationales, dans les zones à forte activité économique et plus généralement dans certains centres urbains.
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