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Une Maison de la Presse digne de ce nom/Les journalistes ne peuvent-ils pas plaider en faveur au Togo?

Publié le lundi 12 aout 2019  |  aLome.com
Symposium
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Symposium de l`AJST à la faveur de la Journée internationale du Journalisme sportif célébrée le 02 juillet
Lomé, le 02 août 2019. Maison de la presse. Symposium de l`AJST à la faveur de la Journée internationale du Journalisme sportif célébrée chaque 02 juillet. Le thème de ce Symposium a été: "Presse sportive, presse numérique, liberté de presse".
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CONAPP, URATEL, UJIT, PPT, SYNJIT, ATOPPEL, OPPEL, AJST, AJSIT, ATRT que faites vous au juste de concert ? Ne pouvez-vous pas au moins plaider pour la construction d’une maison de la presse digne de ce nom pour notre corporation ? Le constat est là et il est amer. La presse togolaise a de nombreux problèmes. Ce qui pousse à une interrogation : y a-t-il vraiment un 4ème pouvoir au Togo ?

Je vais aller droit au but. Pendant plusieurs années, on a toujours, au-delà de tous nos problèmes, déploré l’état de notre maison de la presse qui ressemble à une concession familiale abandonnée. Au Sénégal, la maison de la presse est digne d’un 4è pouvoir, elle a la forme d’un grand livre ouvert symbolisant une grande bibliothèque de l’information. Huit niveaux (08 étages), avec un auditorium de 400 places, un restaurant, un cyber center, 45 chambres d’hébergement et une salle de conférence.

Certains journaux ont soulevé dans leurs colonnes cette inquiétude mais rien ne se fait voir à l’horizon dans ce sens. La question qui se pose est de savoir, que faisons-nous pour la construction d’une maison de la presse digne de ce nom ?

Le défi de la presse professionnelle ne suppose pas seulement la mise en place d’une entreprise de presse ou encore une bonne maîtrise des techniques rédactionnelles des genres journalistiques mais aussi un plaidoyer pour une maison de la presse digne de ce nom. L’absence de honte et le refus obstiné des organisations de presse au Togo de se concerter pour plaider dans ce sens est un sérieux handicap.

L’envie de voir une maison de la presse digne de ce nom est plus que jamais d’actualité. Au lieu de toujours demander aux partenaires de financer des formations redondantes sur les mêmes thématiques dans les mêmes villes, avec une minorité qui ad vitam aeternam est la seule à avoir droit aux insertions, et qui a tendance à confisquer même toutes les opportunités, je suis plus que persuadé que l’heure a sonné pour que vous bougiez le cul pour demander quelque chose de sérieux et qui force respect. Pour une fois, je vous en supplie, CONAPP, URATEL, UJIT, SYNJIT, ATOPPEL, OPPEL, AJSIT, AJSIT, ATRT pensons à nous concerter pour proposer le projet de la construction d’une maison de presse digne de ce nom aux partenaires qui n’attendent que nous nous organisions mieux pour qu’ils nous accompagnent.


J’ai envie de faire un rêve, celui de voir une presse libre où toutes ces organisations de presse pour une fois penseront à l’intérêt collectif, une presse avec une maison qui démontre que nous sommes vraiment le 4ème pouvoir, une presse libre, épanouie à tous égards et qui nourrit le journaliste togolais.

Une presse qui a pour levier ou soubassement, des organisations de presse prêtes à oeuvrer pour une bonne image de la presse togolaise. Une presse compétitive, qui n’a que faire des formations redondantes, avec les mêmes participants choisis d’avance.

J’ai envie de rêver d’une presse qui lutte acharnement pour qu’une solution soit trouvée à la convention collective, une presse qui migre vers de réelles entreprises, une presse qui obtiendra l’élargissement des prestations de l’Institut d’assurance maladie (INAM) aux journalistes. Une presse où chaque journaliste désormais pourra préparer sa retraite.

Oui j’ai fait un rêve pour une vraie presse au Togo, dépourvue des hommes et femmes hypocrites, aigris, dont le seul but est d’être l’obstacle des autres. J’ai fait un rêve pour une presse où les projets ne profiteront plus aux mêmes têtes comme si elles étaient plus journalistes que les autres.

Enfin, j’ai fait un rêve dans lequel les premiers responsables de la communication connaissent au moins le prix de la carte de presse, ce qui justifie qu’ils partagent en toute franchise les difficultés des journalistes. Chers confrères, pour une fois, faisons taire nos divergences et pensons à nous mettre ensemble pour des projets de cet acabit allant dans l’intérêt de la corporation !!


Plaidons pour une maison de la presse présentable au Togo !!!!




Narcisse Prince Agbodjan
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