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Togo : Le Mécanisme National de Prévention de la torture au centre d’un atelier à Kpalimé

Publié le mardi 13 aout 2019  |  AfreePress
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Lancement par le CACIT du Rapport sur la situation des droits de l’Homme au Togo et les libertés fondamentales en lien avec la crise socio-politique
Lomé, le 18 septembre 2018. Agora Senghor, Salle Laurier. Conférence de presse du Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT). Une conférence de presse marquée par le lancement du Rapport sur la situation des droits de l’Homme au Togo et les libertés fondamentales en lien avec la crise socio-politique togolaise (août 2017- août 2018). 19 morts, 560 personnes arrêtées (dont 53 encore en détention) et au moins 350 civils blessés sont les principaux chiffres issus des violences d`août 2017 à août 2018 selon le CACIT.
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« Outiller les différents acteurs de la chaîne pénale des rudiments nécessaires devant leur permettre de mieux prévenir la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants dans les lieux de privation de liberté ». Tel est l’objectif d’un atelier organisé les 8 et 9 août derniers à Kpalimé (120 km à l’ouest de Lomé) par la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) en collaboration avec le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT).

La rencontre qui a reçu l’appui de l’Association pour la Prévention de la Torture (APT), de l’OMCT SOS torture Network, du Fonds du Protocole Facultatif à la Convention contre la Torture (OPCAT) et du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (HCDH), a permis aux acteurs des régions Maritime et Plateaux (magistrats, officiers de police judiciaire, régisseurs de prisons et surveillants de prison) de renforcer leurs capacités sur le fonctionnement du Mécanisme National de Prévention (MNP) de la torture. La rencontre s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’Appui à l’Opérationnalisation du Mécanisme National de Prévention de la Torture.

Il s’est agi pour les organisateurs d’amener les acteurs de la chaîne pénale à mieux connaître le cadre légal de prévention de la torture, de les familiariser à la notion de prévention de la torture et de les amener à mieux collaborer avec la CNDH et en particulier avec le MNP.

Durant les deux jours, les participants se sont également approprié les instruments de prévention de la torture, le MNP et son fonctionnement ainsi que leur responsabilité dans la prévention de la torture.

A l’ouverture de l’atelier, la présidente de la CNDH, Mme Polo Nakpa a rappelé les dispositions constitutionnelles et légales qui interdisent et incriminent la torture, avant de préciser que malgré cette interdiction, la torture et autres peines ou traitements inhumains et dégradants sont toujours légions dans la plupart des pays.

«Bien que les textes et mécanismes internationaux et régionaux permettent une amélioration progressive de la protection des personnes privées de liberté, la torture reste une question d’actualité », a-t-elle reconnu.

De son côté, le Coordonnateur du programme régional du CACIT, Justin Abalo Badjaliwa a souligné le rôle qui est celui de la société civile dans l’exécution du mécanisme.
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