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Togo: Des enseignants brandissent une grève dès la rentrée, Gilbert Bawara promet

Publié le mercredi 21 aout 2019  |  Togo Breaking News
Célébration
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Célébration du 1er mai 2018 au Togo: A la suite de la présentation du cahier des charges des centrales syndicales, le gouvernement promet l’ouverture d’une table ronde de négociations
Lomé, le 1er mai 2018. A la suite de la présentation du cahier des charges par les Centrales syndicales, le gouvernement togolais, par la voix du Ministre BAWARA, promet, dans les 15 jours à venir, l’ouverture d’une table ronde de négociations avec ces centrales, afin de trouver des solutions au monde du travail local. La centrale STT a décidé de marquer son mécontentement ce 1er mai en organisant une marche silencieuse en tenue noire. G. Bawara
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Des enseignants togolais ont observé mardi un sit-in devant le ministère en charge du travail à Lomé. Ils réclament pas moins de 11 mois de salaires non-payés par leur employeur qui n’est autre que l’Etat togolais. Ces enseignants menacent de boycotter la rentrée scolaire prévue pour le mois prochain si les autorités togolaises ne trouvent pas de solution à la situation qu’ils traversent. Le ministre en charge de la fonction publique réagit et promet.

Déployés sur le terrain depuis le 24 septembre 2018, 1775 enseignants togolais n’ont toujours pas de salaire. Pourtant, ils accomplissent le devoir qui est le leur. S’ils certains d’entre eux ont leurs documents de nomination officielle dans la fonction publique, c’était suite à une pression. Mais à ce jour, 483 enseignants de cette promotion 2017-2018 de l’Ecole nationale d’instituteurs (ENI) peinent encore à avoir cette nomination.

Qu’ils aient reçu leur nomination ou pas, ces enseignants vivent une situation commune. Ils n’ont pas de salaire depuis 11 mois.

«Ce que nous vivons comme situation est très déplorable. Vivre sans salaire pendant 11 mois, c’est un clavaire. Nous sommes des parents. 98% d’entre nous ont déjà une famille. Et continuer de vivre sans le salaire est insupportable», a décrit mardi Paul Kambia, le délégué de la promotion.

Entretemps, le gouvernement leur avait versé une avance sur salaire de 360.000 Fcfa. Une somme qui n’a pas permis de couvrir les besoins importants de ces travailleurs. Mardi, ils ont tenu un sit-in devant le ministère de la fonction publique pour exiger du gouvernement togolais le versement de leur salaire afin de leur permettre de vivre dignement.

«Cette fois-ci, je crois que c’est le versement des salaires qui peut nous soulager. Nous avons fait notre devoir et nous avons abordé les autorités de la fonction publique et n’y a que de promesses sur promesses. Tout récemment, nous avons eu une nouvelle discussion et ils ont promis faire quelque chose pour qu’on ait une nouvelle avance sur salaire. Mais toujours rien alors qu’un enseignant est appelé à préparer la rentrée…», a déploré M. Kambia.


... Il est mieux de ne pas travailler que de mal travailler



Ces instituteurs menacent de boycotter la reprise des classes en septembre si les autorités togolaises restent inactives en ce qui concerne leur situation. «Nous aimons bien nos élèves mais la situation nous dépasse. On ne peut pas aller enseigner les enfants d’autrui alors que nos propres enfants sont à la maison faute de moyens. Il est mieux de na pas travailler que de mal travailler», a ajouté Paul Kambia.

Le ministre togolais de la Fonction publique a réagi sur le sujet et promet une évolution du dossier à compter de la semaine prochaine. Gilbert Bawara promet de recevoir les enseignants ainsi que l’ensemble des services concernés. «Nous allons examiner la question et trouver une issue satisfaisante », a-t-il commenté au téléphone de Togobreakingnews.
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