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Corruption & routes togolaises/Une Cellule de veille reçoit dorénavant au «1014» les dénonciations des rackets des gendarmes et policiers

Publié le mercredi 21 aout 2019  |  aLome.com
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© aLome.com par Parfait
Grand mouvement d`humeur des conducteurs de taxis-motos sur diverses artères de la capitale pour dénoncer le harcèlement de policiers
Lomé, le 12 juin 2015. Des zémidjans remontés contre le paiement de leurs redevances fiscales et surtout contre le harcèlement de leurs clients qui ne portent pas de casques par policiers et gendarmes dans les rues.
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Les rackets policiers sur les routes togolaises ont été mis en avant ces derniers jours par divers Togolais comme étant un facteur encourageant et entretenant l’insécurité routière depuis d’interminables années. Présentant les grands contours de la nouvelle donne devant régir le contrôle du permis de conduire sur les routes togolaises à partir du 20 septembre prochain, le ministre Yark Damehame a aussi évoqué une parade institutionnelle contre ces rackets.



Le ‘numéro vert’ "1014": c'est dorénavant via ce canal chapeauté par une Cellule de veille (du ministère de la Sécurité et de la Protection civile) que les Togolais peuvent signaler systématiquement tout acte de racket sur les routes togolaises. L’information a été donnée par le ministre D. Yark dans le cadre de sa campagne médiatique de vulgarisation de la nouvelle donne autour de la promotion d’une plus grande sécurité routière au Togo dans les semaines à venir.

A partir du 1er décembre 2019, le Gouvernement togolais va passer à la répression en matière du contrôle du permis de conduire de tout conducteur d’engins à moteur circulant sur les routes du Togo. Auparavant, et dans un but didactique, à partir du 20 septembre 2019, des forces de sécurité vont entamer la sensibilisation des motocyclistes sur la nécessité de disposer du permis de conduire (catégories A1 et A). «Conduire sans permis au Togo vous expose à la même sanction que conduire en état d'ébriété», rappelle à ce titre l’ex patron de la Gendarmerie togolaise devenu ministre.
D’ici à la fin novembre 2019, l'Etat promet organiser ou accélérer la tenue des sessions spéciales de l'examen du permis de conduire pour les motocyclistes. Par ailleurs, une limitation de l'âge d'importation des véhicules usagers au Togo est en cours d'étude par le Gouvernement togolais. Une mesure déjà en vigueur dans bon nombre d’Etats d’Afrique occidentale pour des besoins écologiques.

Pour l’heure, les chiffres sur l’insécurité routière prévalant au Togo demeurent ubuesques au regard du parc routier dont dispose cet Etat d’Afrique occidentale. Du 01er janvier au 31 juillet 2019, le ministère de la Sécurité a répertorié 3.178 accidents ayant causé la mort de 354 personnes et ayant engendré 4.483 blessés. Une courbe qui enregistre en moyenne mensuelle de 454 accidents, 51 morts et 640 blessés. Durant le 1er semestre 2019, la route la plus meurtrière au Togo a été la Nationale Numéro 2 (Lomé-Aného), avec 26 morts répertoriés, selon des chiffres officiels.




E. G. & Akoyi A.
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