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Des agents vulgarisateurs et des producteurs de la Région Maritime formés à Tsévié

Publié le jeudi 22 aout 2019  |  Agence de Presse Togolaise
Trois
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Trois cents chercheurs et experts participent à la Conférence Avicole Panafricaine (CAP) du 14 au 16 mai, organisée par le CERSA
Lomé, le 14 mai 2019. Auditorium de l’Université de Lomé. Trois cents chercheurs et experts participent à la Conférence Avicole Panafricaine (CAP) du 14 au 16 mai. Cette rencontre a pour objectif de mettre ensemble différents acteurs de la filière pour faire le point des avancées et des innovations tout en leur permettant de faire des échanges fructueux. Organisée par le Centre d’Excellence Régional sur les Sciences Aviaires (CERSA) et la branche togolaise de l’Association Mondiale des Sciences Avicoles (en anglais WPSA), la rencontre a mobilisé des enseignants-chercheurs, des experts, des éleveurs et des industriels d’une quinzaine de pays. Les travaux ont été ouverts par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Pr Koffi AKPAGANA.
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Une quarantaine d’agents techniques vulgarisateurs agricoles et des leaders de producteurs de céréales de la région Maritime ont été formés sur la connaissance et les méthodes de lutte contre la chenille légionnaire d’automne au Togo lors d’un atelier tenu les 20 et 21 août à Tsévié.

Cette rencontre, initiée par le ministère en charge de l’Agriculture, s’inscrit dans le projet d’aide d’urgence pour la lutte contre l’invasion de cette chenille, financé par la Banque Africaine de Développement (BAD) avec l’appui technique de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). A travers ses différentes actions, ce projet entend réduire les pertes de productions de maïs, de riz et de maraîchage afin de renforcer la sécurité nutritionnelle des populations.


En effet, depuis l’apparition de cette chenille appelée « Spodoptera Frugiperda » en 2016 au Togo, le gouvernement, avec l’appui des partenaires à mener des actions dont des séances de formation et de sensibilisations et acquis des produits et matériels pour lutter contre ce ravageur.


Aussi cet atelier, a-t-il permis de renforcer les capacités des agents de terrain de l’Institut de conseil et d’appui technique (ICAT) et des producteurs agricoles leaders dans la lutte contre la chenille légionnaire d’automne. Ces assises ont également permis de former les bénéficiaires sur la connaissance et les méthodes de lutte contre ce ravageur et à l’utilisation de FAMEWS et KADO, qui sont de nouveaux logiciels d’information, pour la conduite des enquêtes sur l’incidence de la chenille légionnaire et l’évolution de ses impacts.


Les participants ont suivi des présentations, entre autres, sur la reconnaissance de la chenille légionnaire d’automne ; les résultats de la prospection sur le ravageur dans la région Maritime en 2017 ; la synthèse des résultats des travaux de recherche au Togo sur cette chenille. Ils ont aussi évalué les taux d’infestation et suivi l’initiation à l’application FAMEWS et KADO et la présentation des outils mis en œuvre par la FAO pour le suivi et la gestion de la chenille légionnaire.

Le chargé de programme à la FAO-Togo, Djiwa Oyétoundé a expliqué les différents mécanismes mis en place par son institution et la BAD pour accompagner le gouvernement dans cette lutte. Il a souhaité que ces connaissance et technique soit partagées entre les différents acteurs du secteur agricole.

Le représentant du directeur régional de l’agriculture maritime, Komi Enyoglo a, pour sa part, déploré les dégâts causés par l’invasion de ce ravageur sur la production agricole et surtout sur le maïs. Il a émis le vœu que les efforts du gouvernement et des partenaires portent des résultats pour la réduction des effets néfastes de ce ravageur sur la production agricole au Togo.
Cette formation va se dérouler sur l’ensemble du territoire national.
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