Togo - C’est par la voie d’une tribune publiée mercredi dans le quotidien britannique « The Independent » que le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé exige de la communauté internationale une réaction « à l’échelle mondiale » pour faire obstacle à l’extinction des éléphants.
« Si nous ne faisons rien, ces magnifiques animaux ne seront plus que de belles photos dans les livres d'histoire. Il faut agir à l’échelle mondiale. Ce n’est plus le problème d’un pays ou d’une région, c’est l’affaire de tous », indique Faure Gnassingbé.
Cet appel du chef de l’Etat tombe à pic, à Londres en Angleterre, s’ouvre ce mercredi 12 février la conférence de Londres sur le commerce illégal des espèces protégées.
A en croire le n°1 Togolais, l’argent généré par ce commerce « illicite et illégal » sert à participer à la déstabilisation des pouvoirs des pays africains.
« C'est un problème environnemental mais aussi un enjeu de sécurité majeur car l'argent est immédiatement réinjecté dans les trafics de toutes sortes qui participent à l'instabilité de l’Afrique ».
Selon les études, en 1930, la population d’éléphants est évaluée à 10 millions. En 2014, ces éléphants ne sont plus que 100 mille.