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Rapport de Global Witness: Denis Christel Sassou-N’guesso ou l’acharnement éhonté sur fond de guerre de succession en 2021? (Tribune libre)

Publié le mardi 27 aout 2019  |  aLome.com
Denis
© Autre presse par DR
Denis Christel Sassou N’Guesso
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Au-delà de la publication d’une enquête de Global Witness sur un prétendu détournement de 50 millions de dollars par Denis Christel Sassou N’Guesso, d’emblée nous faisons remarquer que le fameux rapport semble avoir été écrit dans l’inobservance de la présomption d’innocence. Car tout en étant un article à charge, il se contredit souvent par l’usage du conditionnel: «Denis Christel Sassou Nguesso, fils du président et patriarche Denis Sassou Nguesso, "aurait vraisemblablement extorqué plus de 50 millions de dollars (44,5 millions d’euros) au Trésor congolais, en mettant en place une structure d’entreprise complexe et opaque dans plusieurs pays»;
"Nous disposons de preuves concrètes tels que des relevés de banque et des documents secrets d’entreprises qui indiquent le passage de l'argent du Trésor congolais à Denis Christel Sassou Nguesso", affirme à France 24 Mariana Abreu, chargée de campagne de Global Witness à l’origine de l’enquête»;
«50 millions de dollars auraient alors été versés en 2014 à Gabox, en plusieurs fois, à travers de complexes montages financiers passant notamment par le Cap-Vert et les îles Vierges britanniques». Que des contradictions ! Quel paradoxe!

Global Witness fait la prudence en ne courant pas le risque d’affirmer ses allégations pourtant censées être, comme elle l’affirme, le résultat d’une enquête authentique. Qu’est-ce à dire en réalité ? Malgré les campagnes pionnières contre les conflits et la corruption menées depuis plus de 25 ans par Global Witness, il est établi que cette ONG ne manque pas de provoquer des soubresauts dans certains pays, surtout les pays dits pauvres, à cause des rapports parfois ‘’très orientés’’. Elle s’écarte de sa mission traditionnelle consistant à identifier les solutions aux problèmes de droits des citoyens à jouir de leurs ressources naturelles.

Sinon que vient faire un tel rapport truffé de conditionnels dans un pays qui cherche à sortir de sa crise et après que le FMI ait volé au secours de l’économie congolaise?
A qui profite une telle cabale doublée d’un matraquage médiatique contre le Congo, le président de la République, son fils Denis Christel Sassou et et sa fille Claudia Ikia Sassou? Qui a peur de Dénis Christel Sassou NGUESSO et pourquoi dérangerait-il au point d’être vilipendé de la sorte? L’Occident n’a-t-il pas déjà choisi son camp, en ouvrant prématurément la guerre à la succession de 2021?

Qui ne se souvient pas de la publication de nombreux rapports incriminant de façon parfois fallacieuse le Clan Bongo, le Clan Kabila, par des ONG payées à travers des dons de grosses multinationales qui veulent faire main basse sur les ressources naturelles de certains pays comme le Congo, via des publications vilipendantes? Bref, quoique spécialisée dans la publication des brûlots, l’enquête de Global Witness laisse transparaître quelques failles. En effet, la manière dont l'enquête de Global Witness a été conduite laisse interrogateur plus d’une personne sensée.
On peut l'accuser d'unilatéraliste et à visée accusatoire. Il s’agit d’une enquête partiale, voulant tout simplement nuire à l'image du Chef d'Etat congolais, le Président Denis Sassou N’Guesso. Global Witness aurait pu pourtant se rendre à Brazzaville aux fins de collecter des données plus fiables auprès des accusés si le but était de faire la lumière sur une affaire dite rocambolesque et ayant bénéficié sans nul doute des complicités au Congo Brazzaville. Hélas! Elle aurait pu mentionner qu'on le lui a refusé, au cas où.

Le Congo est donc en droit de rejeter une telle enquête qui n'a pour objectif que de faire sensation dans les médias et de salir l'image des plus hautes autorités congolaises.
A l’heure actuelle, tous les moyens sont bons pour les occidentaux d’empêcher que la transition démocratique de 2021 se passe dans les conditions de paix, au Congo.



Denis Christel Sassou N’Guesso serait-il donc une victime expiatoire ?


A bien voir, l’enquête de Global Witness peut être ‘’ commanditée’’ et cache visiblement une manœuvre dilatoire provenant de ceux qui sont dans la course pour la succession au Président Denis Sassou N’Guesso. Il est question de ternir l’image de Denis Christel Sassou N’Guesso afin d’empêcher le Président Denis Sassou N’Guesso de prendre une quelconque décision visant par exemple à faire entrer Denis Christel au gouvernement. A qui profite alors le crime? En effet, Brazzaville est une ville où la liberté d'opinion se caractérise par des dérives que l'on peut nommer: entorse à la protection de la vie privée. Si sous d'autres cieux, les droits de chaque citoyen sont sacrés, au Congo, s'appeler Denis Christel et de surcroît Sassou N'Guesso comme nom de famille, c'est être considéré comme une personne sans droits.

Tenez! Son malheur actuel c'est d'être fils de Président de la République. Il n'a ni droit à occuper un grand poste sinon on crie au favoritisme, malgré ses études de notariat. Il n'a pas le droit de rêver être un Grand Homme, même s'il s'élève par effort personnel et dans la rigueur, sinon c'est créer ou se mouler dans une tendance dynastique.

Le rapport de Global Witness ressemble ainsi à un gros coup (médiatique ???) qui s'assimile à rien d'autre qu'au "terrorisme médiatique "; un lynchage contre le Président congolais, un lavage de cerveau qui a pour but de saper le moral des centaines des milliers de personnes bénéficiaires des œuvres philanthropiques de la fondation «Perspectives d'Avenir».



Pourquoi donc l'acharnement sur Denis Christel dans les réseaux sociaux et l’exposer à la vindicte populaire ?


Primo, Denis Christel Sassou est victime d'une cabale familiale sur fond de guerre de succession à son Père, l'actuel Président de la République. On lui dénie tous les droits sur de fallacieux prétextes. Rappelons-nous des principes simples du droit. Par exemple, «la protection de la vie privée a été affirmée en 1948 par la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations unies (art. 12) et, en France, l’article 9 du Code civil que le Congo Brazzaville reprend à son compte, protège ce droit depuis la loi du 17 juillet 1970».

Cette protection contre toute intervention arbitraire revêt plusieurs aspects dont la protection de la vie privée sous toutes ses formes. La discipline du droit prescrit ainsi le droit à la vie privée, le droit à la protection de l'image, le droit à la protection sociale, le droit à la liberté d'opinion, etc....
Tant qu'il y aura l'inobservation de ces préceptes qui fondent l'humaine raison, le Congo ressemblera à une jungle digne des films de Zembla ou Tarzan, roi de la forêt. La barbarie y règnerait en maitre.

En s’attaquant au ‘’clan du Président’’, Global Witness trahit ses intentions et veut inciter le peuples congolais aux troubles, à la rébellion. Or, loin de toutes ces considérations, le fils Sassou, Denis Christel qui voue un respect ecclésiastique à son père- Président ne caresse point un rêve de donner de coup du boutoir qui mettrait son père hors du champ politique. Loin s'en faut!

Que chacun se tienne donc dans ses petits souliers avant de passer au verdict populaire si l'on veut succéder au Président Denis Sassou N’Guesso, le panafricain. Imperturbable, le peuple congolais attend donc ces prétendants, impatients, sans rechigner et n’a cure des apprentis sorciers en mal de légitimité politique.
Les Congolais attendent des hommes imbus d'idées et qui soient capables de relever les défis des temps présents (éducation, santé, services et agriculture). Car ce dont nous pouvons nous souvenir, c’est que même aux Etats-Unis, il y a eu un certain Georges Bush Junior qui a bel et bien été élu, comme son père, Président de la Nation la plus puissante de la planète. On n’a pas crié à une ‘’dynastie Bushéenne’’.


Souvenons-nous aussi que l'histoire est le maitre des temps qui façonne ou participe à l'éclosion des temps futurs. Qu'on ne s'y trompe pas. Vanité des vanités, tout est vanité.
Que Global Witness nous fasse aussi une enquête bien fouillée sur les éléments qui entourent la mort du Guide libyen, Mouammar Kadhafi en mai 2011 et dont le pays est désormais sans paix et livré à la merci des grands prédateurs de ce monde. Que Global Witness nous aide aussi à comprendre le mécanisme de «sodomisation des pays africains» où l’on trouve des minerais précieux ou l’or noir exploités par des puissances extérieures dont les économies se sont longuement enrichies de cette rente.

Il y a plus important; le Congo à construire dans la paix et la concorde nationale. Pour l’heure, c’est Denis Sassou N’Guesso, président élu jusqu’en 2021, qui tient les rênes d’un pays qui se relève fort heureusement de ses difficultés. Que l’esprit impartial préside désormais aux enquêtes de Global Witness pour que cet organisme demeure crédible aux yeux du monde.




Par Steve Seke
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