Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Tsévié/Transhumance: Un drame évité de justesse à Tchatchi

Publié le mardi 27 aout 2019  |  Emergence Togo
Elevage
© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Elevage d`animaux dans la capitale togolaise
Lomé, le 22 janvier 2016. Un centre d`élevage.
Comment




Dimanche dernier, à Tchatchi, une localité située à 20 km de la ville de Tsévié, était le centre d’un affrontement entre un Peul et un fermier. On a assisté de peu à un meurtre.

La transhumance, migration périodique du bétail entre les pâturages d’hiver et les pâturages d’été, permet l’engraissement du troupeau mais aussi sa reproduction. Au Togo, sa pratique engendre de plus en plus d’incompréhension, de bagarres, d’assassinat entre deux communautés, c’est-à-dire Peuls et fermiers.

Le dernier exemple en date s’était passé dans la localité de Tchatchi dans la préfecture de Zio : un Peuls et un fermier sont encore affrontés. Les dégâts causés par un troupeau mettent le feu aux poudres.

En effet, rapportent les témoignages, un fermier du nom d’Arthur Yewoussi arrive dans son champ et constate qu’un troupeau de bœufs a dévasté son barrage. S’engage alors une discussion entre lui et le bouvier Peul qui a failli tourner au drame.

Voici le résumé de la version du fermier : « J’étais allé chercher du son pour donner aux poissons dans mon barrage. A quelque 200 mètres de là, je vois plus de 100 bœufs dans mon barrage en train de boire l’eau et marchaient dedans. Le temps pour moi de chercher à savoir pourquoi il a amené les bœufs dans mon barrage, le Peul m’a asséné un coup. J’ai répliqué mais il continue par multiplier ses coups jusqu’à ce que je ne tombe. Il est monté sur moi, me donnait des coups sur la tête et voulait me trancher la gorge ».

S’il est encore en vie aujourd’hui, ajoute-t-il, c’est parce que le passage d’un conducteur de moto, alors qu’il était sur le point d’être égorgé, l’a dissuadé. Dans la foulée, le bouvier prend la poudre d’escampette. Dans sa fuite, il est rattrapé par les populations qui l’auraient « violemment battu », rapporte le chef Peul de Tsévié, un certain Sadou Abdoulaye.

Arthur Yewoussi, grièvement blessé, est transporté dans un centre de santé. Le bouvier, lui, est conduit à la Gendarmerie. Une enquête dit-on est ouverte pour situer les responsabilités.
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires