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Football : la grande purge des sélectionneurs après la CAN

Publié le vendredi 30 aout 2019  |  Jeune Afrique
4eme
© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
4eme journée des éliminatoires de la CAN 2017, le Togo contraint au nul contre la Tunisie
Lomé, le 29 mars 2016. Stade de Kégué. Les Eperviers ont rendu une pâle copie, en affrontant les Aigles de Carthage. Score final, 0-0, malgré le retour d`Adebayor en sélection.
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Depuis la fin de la CAN 2019 en Égypte, 13 sélectionneurs sur les 24 des équipes participantes ont quitté leurs fonctions. Parfois de leur plein gré, souvent après avoir été poussés vers la sortie. Retour sur les cas les plus emblématiques.



Alain Giresse est le dernier sélectionneur en date à avoir officiellement, mercredi 21 août, rendu les clés de son casier. Le coach français de la Tunisie a rejoint Hervé Renard (Maroc), Javier Aguirre (Égypte), Paul Put (Guinée), Stuart Baxter (Afrique du Sud), Sébastien Migné (Kenya), Ricardo Manetti (Namibie), Sunday Chidzambwa (Zimbabwe), Sébastien Desabre (Ouganda), Florent Ibenge (RD Congo), Emmanuel Amunike (Tanzanie), Clarence Seedorf (Cameroun) et Srdjan Vasiljevic (Angola).

Certains ont déjà retrouvé un poste, tels Hervé Renard, nouveau sélectionneur de l’Arabie Saoudite, ou Sébastien Desabre, nommé entraîneur de l’ambitieux club égyptien du FC Pyramids, alors qu’Ibenge est toujours en poste à l’AS Vita Club de Kinshasa. Zoom sur les limogeages les plus significatifs.


Aguirre, un sort scellé en quelques heures

L’ancien sélectionneur du Mexique avait été recruté après le départ de l’Argentin Hector Cùper, remercié après la Coupe du monde 2018. Payé 115 000 euros par mois, faisant de lui le sélectionneur le mieux rémunéré d’Afrique, Aguirre a été viré quelques heures après la défaite des Pharaons en huitièmes de finale de la CAN, le 6 juillet dernier face à l’Afrique du Sud au Caire (0-1).

Tout le staff technique a subi le même sort, sur décision de Hani Abou Rida, le président de la fédération, lui-même démissionnaire. Le fiasco de l’Égypte, considérée comme l’un des favoris, a tout emporté sur son passage, puisque la fédération est pilotée temporairement par un comité de normalisation imposé par la Fifa. Aucun sélectionneur n’a pour l’instant été nommé, mais à défaut de connaître son nom, sa nationalité est déjà établie : il sera égyptien, sur ordre du chef de l’État Abdel Fattah al-Sissi – énième exemple illustrant la porosité entre football et politique.

Pour Renard, la décision était prise depuis un an


Hervé Renard et Fouzi Lekjaa, le président de la fédération royale marocaine, avaient bien tenté de faire durer le suspense, en multipliant les déclarations de bonnes intentions, laissant supposer que le Français pourrait, peut-être, poursuivre sa mission au-delà de la CAN 2019. L’élimination des Lions de l’Atlas en huitièmes de finale face au Bénin (1-1, 1-4 aux t.a.b), vécue comme un échec par tout le royaume, ne laissait plus de place au doute.

Le Savoyard, juste après la compétition, a annoncé son départ – avant de s’engager quelques jours plus tard avec l’Arabie saoudite. Une volonté qui le titillait depuis la Coupe du monde 2018. Déjà approché par une formation asiatique, le double champion d’Afrique s’était finalement laissé convaincre par son président de poursuivre un an de plus. Comme beaucoup, il n’a toujours pas compris pourquoi le Maroc avait renoncé à se porter candidat à l’organisation de la CAN après que le Cameroun a été mis hors-jeu, en novembre dernier.

Giresse, remercié malgré la demi-finale

On se doutait bien que l’avenir d’Alain Giresse à la tête des Aigles de Carthage était plus qu’incertain. Son sort a été scellé le 21 août dernier, après un accord à l’amiable entre la Fédération tunisienne et l’ancien milieu de terrain de l’équipe de France, nommé en décembre dernier. Lors du premier tour de la CAN, le sélectionneur avait été vivement critiqué à cause de prestations jugées poussives (trois nuls, néanmoins suffisants pour se qualifier pour le second tour).

Affaibli par le licenciement express de l’un de ses adjoints (le préparateur mental), Giresse avait connu un certain répit après le huitième de finale face au Ghana (1-1, 5-4 aux t.a.b) et le quart contre Madagascar (3-0).

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