L’édition 2014 du ‘Classement mondial de la liberté de la presse’, réalisé par l’ONG Reporters sans frontières (RSF) révèle l’impact négatif des conflits sur la liberté de l’information et ses acteurs. C’est particulièrement vrai en Afrique de l’ouest. Les chutes très lourdes du Mali et de la République centrafricaine dans le classement illustrent cette corrélation négative entre conflit et liberté d’information.
En revanche, le Togo bénéficie d’un climat de stabilité qui favorise la liberté des médias. Le pays a gagné 7 places (76e sur 180). Ce qui le situe avant la Grèce, la Bulgarie, le Pérou, le Liban, la Thaïlande ou l’Inde. Assez remarquable.
On peut toutefois regretter que RSF base l’établissement de son classement sur un certain nombre de critères qui ne prennent pas également en compte les dérapages commis par certains médias.
Si la presse est libre au Togo, on peut en effet regretter l’absence de déontologie chez certains, la propension à publier de fausses informations et à diffamer.
La liberté de la presse passe aussi par le respect de ces règles simples.