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Atelier de formation sur les principes de la mobilité transfrontalière/Les principaux acteurs sur les frontières de Kodjoviakopé formés

Publié le mardi 3 septembre 2019  |  Agence de Presse Togolaise
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© aLome.com par Parfait
Lancement de la phase terrestre du Guichet unique
Lomé, 09 juillet 2015. Frontière terrestre Lomé/Aflao. En présence de plusieurs autorités et responsables de la SEGUCE TOGO, l`exploitation du Guichet unique connaît une nouvelle phase. Ce Guichet est une plateforme web dématérialisée, accessible 24h/24 et reliant plusieurs acteurs.
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Le Groupe Femme Démocratie et Développement (GF2D) a organisé, les 30 et 31 août à Lomé, un atelier de formation sur les principes de la mobilité transfrontalière et la procédure douanières aux postes de Kodjodjoviakopé, Sanvee Condji et Cinkassé.

Cet atelier est un volet du projet « Promotion d’une citoyenneté communautaire à travers la sensibilisation sur la carte d’identité biométrique et la lutte contre les tracasseries aux postes frontaliers du Togo ». Ce projet est mis en œuvre en partenariat avec l’Organisation internationale pour la migration (OIM) et le financement de la commission de la CEDEAO et de l’UE. Il vise à amener les autorités à accélérer le processus d’adoption de la Carte Nationale d’Identité Biométrique au Togo, d’assurer une meilleure connaissance de cette carte et de son utilité par la population togolaise puis de contribuer à la réduction des tracasseries aux postes frontaliers.

Cette formation a rassemblé les responsables des services de la police, de l’immigration et des douanes ainsi que des représentants des syndicats, des transitaires, des transporteurs et commerçants et des membres des OSC. L’objectif est de renforcer la connaissance des participants sur les principes de la libre circulation des personnes, le droit de résidence et d’établissement dans l’espace CEDEAO. Il s’agit aussi de relever les difficultés rencontrées dans la mobilité et le commerce transfrontalier et de formuler des recommandations à l’endroit de tous les acteurs concernés.

Les participants ont planché sur les principes de la libre circulation des personnes, le droit de résidence et d’établissement dans l’espace de la CEDEAO. Ils ont aussi échangé sur les documents et les formalités de voyage, les procédures de dédouanement aux postes de contrôle de Kwodjoviakopé, Savee-Condji et Cinkassé, la traite des personnes et le trafic illicite des migrants.

Le secrétaire général de la préfecture du Golfe, Bernard Lébénin Djagbavi a rassuré le GF2D de la disponibilité du gouvernement à soutenir l’initiative pour l’atteinte de ses objectifs qui concourent à la levée des obstacles et des pratiques anormales pour une meilleure mobilité des citoyens dans l’espace CEDEAO. Il a exhorté les citoyens à posséder les documents de voyage nécessaire à savoir le passeport ou une carte d’identité en cours de validité et le carnet de vaccination international.

La secrétaire générale du GF2D, Mme Michèle Noussoessi Aguey a signalé qu’une étude a été réalisée sur la libre circulation des personnes et des biens aux postes frontaliers Togo-Bénin, Togo-Ghana et Togo-Burkina Faso réalisée en août 2017. Cette étude a révélé qu’une bonne partie des citoyens et citoyennes communautaires souffrent entre autres de la méconnaissance des dispositions communautaires, de l’absence de documents de voyage ainsi que de l’ignorance des voies de recours en cas d’abus. Ce phénomène entraine chez ces derniers un sentiment de pessimisme face à la libre circulation des personnes et des biens.

Le chef de la Délégation de la Commission de l’Union Européenne au Togo, Mme Marta Palmorola Adrados a suggéré la mise en place d’un comité local de surveillance ou d’un numéro vert pour pouvoir dénoncer les pratiques illicites aux frontières.
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