Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Togo/Violences conjugales: Ces chiffres qui font froid dans le dos !

Publié le mercredi 4 septembre 2019  |  Societe civile media
3ème
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
3ème édition de la Foire aux droits de la femme organisée par le GF2D et le FNUAP-Togo
Lomé, du 22 au 24 août 2017. Marché de Hédzranawoé. «Autonomisation de la femme dans un monde en pleine mutation: Planète 50-50». Thème choisi par le Groupe de Réflexion et d’Action Femme, Démocratie et Développement (GF2D) pour la 3ème édition de la Foire aux droits de la femme organisée à Lomé.
Comment



Les nombreuses sensibilisations initiées depuis des années pour arrêter ou réduire le phénomène au Togo n’y ont pas changé grand-chose. Et les chiffres sont alarmants ! 7000 à 10500, c’est le nombre d’appels que reçoit chaque semaine le centre d’écoute du GF2D (Groupe de réflexion et d’action Femme, démocratie et développement) en ce qui concerne les cas de violences conjugales. Et dans la plupart des cas, ce sont les femmes qui en sont victimes.

A en croire Rfi, le centre reçoit entre 1000 et 1500 appels chaque jour relatifs au cas de violences conjugales. Ces cas vont des violences verbales jusqu’aux menaces de mort.

«Il ne me frappait pas, mais tout ce qu’il me disait était de la violence. S’il ne menace pas de me tuer avec l’enfant, il me laissait avec des insultes et il ne me donnait pas à manger », raconte une victime qui vit cette situation depuis qu’elle a annoncé sa grossesse à son partenaire.

Les violences peuvent partir d’un fait banal et parfois entraîner le décès de la conjointe, comme le témoigne Thierry Mensah, juriste au centre d’écoute du GF2D.

«Il y a un couple qui se disputait un matin à propos de 300 francs, l’argent de la popote. Le mari n’avait que 300 francs dans la poche. La dame réclamait la somme pour pouvoir faire la bouillie aux enfants. Le monsieur refuse et finalement ils se sont bagarrés. Par la suite, la femme est décédée à l’hôpital », raconte-t-il à nos confrères.

Pour résoudre ces cas de violences, le GF2D opte le plus souvent pour la conciliation. Mais elle peut également faire recours à la justice si la victime l’accepte. Mais la procédure judiciaire peut finalement ne pas aller jusqu’au bout.

«Lorsque nous faisons face par exemple à la procédure judiciaire, vous avancez et à un moment donné, c’est la victime qui dit : ‘’non, je ne veux plus poursuivre, je veux qu’on arrête là’’ », indique Michèlle Aguey, secrétaire général du GF2D.
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires