Selon une étude réalisée par le NEPAD et la FAO, près de la moitié de ce qui est pêché au Togo est perdu. Les raisons sont multiples: matériels obsolètes ou peu adaptés à une activité côtière, pas de chaîne du froid, absence de conservation, distances trop importantes entre les lieux de capture et de commercialisation.
Les experts recommandent, dans un premier temps, la mise en place de petites unités de transformation à proximité des lieux de pêche et la formation des professionnels aux règles élémentaires d’hygiène.
Fumer le poisson permet une meilleure conservation, mais à condition que le processus soit respecté.
Le Programme national pour l’investissement alimentaire et de sécurité alimentaire (PNIASA) comprend un important volant pêche.
D’après l’UEMOA, la pêche contribue à 4% du PIB du secteur primaire. Elle s’effectuent sur les plans d’eau maritime, lagunaire, fluviale, barrages et étangs piscicoles.
Les estimations annuelles varient entre 12 000 et 17 000 tonnes. Ce secteur fournit environ 22 000 emplois répartis entre 10 000 pêcheurs (60% à temps plein) et 12 000 commerçantes et transformatrices de poissons. Tous ces emplois font vivre directement et indirectement environ 150.000 personnes. Néanmoins, la production ne permet pas de couvrir tous les besoins de la populations ainsi 60% des poisson sont importés.