Togo/Enquête sur la mort de "Cimetière" : Yaovi Sronvi lève un coin du voile

Publié le vendredi 6 septembre 2019 | Global Actu

© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Prestation de serment des nouveaux membres de la HAAC
Lomé, le 09 juin 2016. Salle d`audience de la Cour suprême du Togo. La nouvelle HAAC a désormais et officiellement le quitus pour élire son bureau de fonctionnement.

Où en est-on avec l’enquête sur les réelles circonstances qui ont conduit à la tuerie par le Groupe d’intervention de la police nationale (GIPN) de ‘Cimetière’ et son compagnon ? Ces 2 jeunes hommes allaient-ils commettre un braquage ou ont-ils été arrêtés chez eux à Akato, comme le disent des personnes se présentant comme leur familles, avant d’être tués dans les environs de la zone portuaire ? L’affaire, contrairement à ce qu’on pense, n’est pas délaissée par la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH). Selon Yaovi Sronvi, rapporteur général de cette institution présidée par Nakpa Polo, l’enquête suit son cours.

L’ancien président de la Cour d’appel de Lomé s’exprimait mercredi sur Nana FM dans le cadre du bilan des 6 mois d’exercice de cette commission.

«Par rapport à la polémique que cette affaire a suscité, je crois que les citoyens attendent beaucoup de la CNDH et il est important qu’elle retrouve ses lettres de noblesse pour que les citoyens arrivent à avoir une certaine crédibilité dans cette institution», a-t-il déclaré.

A ceux qui disent qu’au Togo, on a l’habitude d’ouvrir les enquêtes et ne jamais les fermer, M. Sronvi a estimé que la CNDH s’est autosaisie dans une affaire et elle doit faire un effort pour que cette affaire aboutisse et que le peuple togolais soit éclairé sur ce pourquoi elle s’est autosaisie.

Répondant à la question ‘pourquoi la CNDH ne s’autosaisit jamais lorsque, pendant les manifestations politiques, il y a mort d’homme ?’, le magistrat de profession a donné son avis.

«Chaque fois qu’il y a manifestation et mort d’homme dans un Etat de droit, la justice est automatiquement saisie. Il y a de ces cas où la justice s’est saisie et des cas où il n’y a pas eu de mort d’homme et la CNDH s’est autosaisie et a produit des rapports. Dans une République, chacun fait son travail», a-t-il lancé.

... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires

Dans le dossier