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Lancement à Abidjan de la fiche d’évaluation du climat des Affaires de la CEDEAO

Publié le lundi 9 septembre 2019  |  APA
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Emmanuel Atcha
Les Chambres de commerce du Togo et de l`Algérie se rapprochent
Lomé, le 21 juillet 2016. Siège de la CCIT (Chambre de commerce et d`industrie du Togo). Une quarantaine d’hommes d’affaires algériens a effectué un séjour au Togo, dans le cadre d’une tournée intitulée «West Africa Road Show». Objectif de cette tournée, nouer des contacts devant baliser la route à la négociation de solides partenariats avec des opérateurs ouest-africains, des Togolais en particulier.
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Une fiche d’évaluation de l’environnement des Affaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a été lancée vendredi dernier à Abidjan, à l’issue d’un atelier technique, dans les locaux de la Banque mondiale (BM).


Après l’ouverture des travaux, faite par le ministre ivoirien auprès du Premier ministre, chargé de la promotion de l’Investissement privé, Emmanuel Esmel Essis, les participants ont mené des réflexions sur la mise en œuvre de la fiche d’évaluation du climat des Affaires de la CEDEAO.

Cet atelier, selon Olivier Buyoya, représentant régional de la Société financière internationale (SFI), entité de la Banque mondiale en charge de la promotion du développement du secteur privé, vise l’amélioration du climat des Affaires dans la Zone CEDEAO.

«Il s’agit aujourd'hui de faire le point sur un certain nombre d’indicateurs de réformes qui ont été sélectionnées au cours d’un atelier tenu à Lagos en vue d’accentuer les efforts qui sont en cours » au niveau de chaque pays membre de l’organisation, a-t-il souligné.

M. Buyoya a salué les efforts de l’Etat ivoirien dans l’amélioration du cadre juridique et institutionnel en matière d’investissement, lesquels se sont traduits par un gain de 17 places dans le classement Doing Business 2019 plaçant la Côte d'Ivoire parmi les 10 pays les plus réformateurs au monde. Lors d’une table ronde en juin 2017 à Lagos, les représentants des secteurs public et privé ivoirien ont été conviés, en qualité de pays pilote, à soumettre une liste de réformes dans le cadre de la fiche d’évaluation de l’environnement des Affaires de la CEDEAO.

La Côte d'Ivoire ambitionne de devenir un pays émergent avec un secteur privé fort. Ainsi, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, selon M. Esmel Essis «a tracé les sillons et demandé que nous puissions figurer parmi les meilleures économies au monde en matière d’environnement des Affaires».

Il a souligné l’engagement de la Côte d'Ivoire, au sommet de l’Etat, en matière de l’environnement des Affaires et «l’importance particulière que M. Ouattara accorde à la mise en place d’un climat des Affaires les plus compétitifs en Afrique et dans le monde».

En juillet 2018, il a créé un secrétariat d’Etat chargé de la Promotion de l’investissement privé qui s’est mué le 4 septembre en un ministère. Le pays entend, de ce fait, attirer les investissements à la soutenabilité de sa croissance grâce au secteur privé pour faire face aux défis de développement.

Le pays s’est engagé depuis 2013 dans un vaste programme de réformes pour l’amélioration des Affaires avec une forte digitalisation des actes et services administratifs, en s’ouvrant à l’indice de compétitivité des économies le «World economic Forum» et maintenant à cette initiative de la CEDEAO.

Pour la mise en œuvre de la fiche d’évaluation de l’environnement des Affaires de la CEDEAO, les pays devront entre autres mettre sur pied un Comité national à cet effet avec des représentants clés du secteur privé et faire évaluer les réformes par des experts. Craig Giesze, juriste international auprès de la Banque mondiale a fait savoir que la fiche d’évaluation repose sur trois piliers : critères d’évaluation diagnostique élaborés sur la base des meilleures pratiques internationales, un processus consultatif et de suivi des réformes, puis l’apprentissage par les pairs.

Le projet, financé par l’Union européenne au profit de la CEDEAO vise à lever les contraintes et les barrières à l’investissement en Afrique de l’Ouest, notamment celles liées aux investisseurs étrangers, l’accès au marché et les processus administratifs lourds et non transparents.

L’atteinte de ces objectifs devrait permettre d’approfondir l’intégration des investissements, notamment les investissements intra régionaux et les Investissements directs étrangers (IDE) dans les marchés des investissements et des services en Afrique de l’Ouest.

Il a aussi pour objectif de renforcer l’intégration sous régionale à travers l’amélioration du cadre régional de politique d’investissement, particulièrement l’élimination des barrières à l’entrée des investissements dans chaque État membre.

Dans le cadre de l’amélioration de l’environnement sous régional des Affaires, le groupe de la Banque mondiale, financé par l’UE en collaboration avec la Commission de la CEDEAO, a mis en œuvre depuis 2015 ce projet au sein de l’espace communautaire qui compte près de 360 millions d’habitants.


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