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TOGO:Les raisons cachées du virement clandestin et précipité des fonds sur les comptes des victimes
Publié le jeudi 13 fevrier 2014  |  Liberté hebdo


© Autre presse par DR
Jean-Pierre Fabre, leader de l`Alliance Nationale pour le Changement (ANC)


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Une affaire d’indemnisation des neuf
(09) députés de l’Alliance nationale pour le changement (Anc) exclus de
l’Assemblée nationale en novembre 2010 défraie actuellement la
chronique, ou plutôt fait le chou gras des polémistes professionnels de
la corporation – ils sont dans leur rôle. Ils reprochent aux concernés
de ne les avoir pas saisis officiellement par courrier de la bonne
nouvelle ou de ne leur avoir pas montré la couleur des billets flambant
neuf. On parle des trois millions FCFA de dommages et intérêts arrêtés
par la Cour de la Cédéao dans son arrêt d’octobre 2011 pour chacun, en
plus de la bagatelle de 240 millions FCFA à eux payée à titre de « juste indemnisation et de juste réparation » proportionnellement au nombre total de mois durant lesquels ils ont été absents de l’Assemblée nationale. Pour
une indemnisation attendue depuis des années, et que le pouvoir s’est
employé à refuser de concéder, on peut se demander pourquoi c’est ce
moment qui est choisi pour ce faire. Eh bien, le timing est loin d’être
fortuit.
Selon les sources, l’effectivité de
cette indemnisation est liée à la venue à Lomé de la Cour de justice de
la Cédéao qui tient une audience hors-siège dans nos murs. La manoeuvre
viserait deux objectifs. Il s’agirait d’abord de court-circuiter les
victimes de cette exclusion scandaleuse qui, à en croire les
indiscrétions, se proposeraient de rencontrer Mme Awa Nana et les siens
lors de leur séjour, afin de leur exposer la réticence de l’Etat
togolais à les indemniser ; mais aussi les juges de la Cour eux-mêmes
qui ne devraient pas apprécier que leur arrêt soit resté sans suite
depuis lors et exigeraient son application immédiate. Et lorsqu’on voit
la précipitation qui a entouré le virement de ces fonds, on ne peut que
s’en convaincre. C’est en effet en catimini qu’ils ont été virés sur les
comptes des neuf députés exclus, alors même que des dispositions
étaient arrêtées pour ce faire, et les concernés surpris de les
découvrir.
Loin d’être une volonté de l’Etat de
réparer le tort causé aux députés exclus, il s’agit donc d’enlever aux
victimes et à la Cour tout motif de pression sur le pouvoir Faure
Gnassingbé.
T. K.
LIBERTE HEBDO TOGO

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