Dernier de la liste des voix à réclamer le passage à la vente au kilo des céréales au Togo, c’est Kokou Guéri, président d’un groupement de producteurs à Katoré (Ogou 2, région des plateaux). Pour ce responsable de groupement qui emboite le pas d’autres comme Koffitsè, cultivateur à Koffitsè-copé à 32km à l’ouest de la ville de Tsévié, le moment est donc venu pour mettre fin à ce qu’il qualifie de tricherie.
« Le grand problème est qu’avec toutes les cultures que nous menons, il n’y a pas une mesure standard et donc cela ne nous avantage pas. Jusqu’alors, les céréales toujours au bol et les tubercules à la calebasse. Franchement tant qu’on restera sur ce système, nous sortirons toujours perdants », ce sont là des lamentations de l’homme qui se confiait à nos confrères d’Agridigitale. Aussi, poursuit-il, « nous avons envie de hausser le ton sur ces bonnes dames mais nous n’avons pas le choix vu qu’elles sont nos premiers acheteurs ».... suite de l'article sur Le Télégramme du Togo