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Togo/Les études supérieures, un vrai casse-tête pour les parents

Publié le mardi 17 septembre 2019  |  Togo Finance & Business
Internationalisation
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Internationalisation des études: le Groupe BK-Université signe des conventions de partenariat avec 3 grandes écoles marocaines
Lomé, le 08 mai 2018. Siège du Groupe BK-Université, présent dans 8 pays africains. Internationalisation des études: le Groupe BK-Université signe des conventions de partenariat avec trois grandes écoles marocaines. La cérémonie de démarrage de ces signatures a été présidée par le directeur de cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur. Une signature qui s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités notamment le vice-président de l’université de Lomé, le directeur d’ISICA, des enseignants, parents d’étudiants et aussi des apprenants. Ainsi, CFPNC du Maroc, SUP MTI du Maroc et PIIMT du Maroc et des USA ont scellé leurs relations de partenariat avec le Groupe BK pour une mise en commun des compétences et une facilitation de mobilité des étudiants entre écoles. Selon le PDG du Groupe BK, Bassabi KAGBARA, ces partenariats permettront de faire de l’IAEC, une école de référence en termes de qualité de la formation universitaire en vue de garantir un plus grand taux d’insertion professionnelle aux étudiants sortis de l’Institut.
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La rentrée scolaire est synonyme de stress et de dépenses pour les ménages. Si les jeunes enfants exigent des dépenses conséquentes pour le démarrage d’une nouvelle année scolaire, les étudiants, eux, en exigent beaucoup plus lors de cette période. Les études supérieures coûtent chères aux étudiants et à leurs parents. Pour s’en sortir financièrement, 50% des parents anticipent par des épargnes les dépenses liées à ces études supérieures, qui peuvent effleurer 1.000.000 de francs CFA chaque année.

769.000 à 953.000 francs CFA, c’est le « tarif » annuel moyen que les parents dépensent pour que chacun de leurs enfants puisse effectuer des études supérieures. Des « tarifs », très variables selon les universités et les filières. Les Universités privées, sont les plus chères de même que les cités d’habitation des étudiants. Et si un étudiant sur deux reçoit des aides de l’Etat (les étudiants des Universités privées n’en reçoivent pas), qui peuvent permettre d’alléger un peu la note, nombreux sont les parents qui déclarent devoir faire des arbitrages financiers au moment des études de leurs enfants.


D’après nos sondages, les plus gros postes de dépenses des étudiants, ne sont pas les frais de scolarité, ce sont les frais de transports et de logements. Les dépenses des transports représentent 216.000 francs CFA /an. Qui vit à Lomé sait combien il est difficile de s’y loger à bon prix, et ces dépenses représentent en moyenne 46 000 à 115 000francs CFA / an pour ceux qui sont logés dans les cités et 135.000 francs CFA/an pour ceux qui n’y sont pas. Suivent donc les frais d’argent de poche 105.000 francs CFA/ an et de restauration 90 000 francs CFA/an. L’addition des dépenses à ces différents postes donne en moyenne 661.000 francs CFA/ an. Enfin, la scolarité au singulier varie entre 23 000 et 221.000 francs CFA, voire plus, pour les étudiants des universités publiques contre 500 000 à 758.000 francs CFA pour les étudiants des universités privées. La scolarité ne représente qu’un tiers des dépenses des ménages.

Les Universités privées coûtent (très) chères à Lomé

Les coûts des études varient d’une année à une autre selon qu’elle a été faite dans les Universités publiques (Lomé et Kara) ou dans les privées. Les parents d’un étudiant d’une Université publique dépenseront moins de 30% que les parents d’un étudiant d’une Université privée. Par ailleurs, si les étudiants des Universités privées restent au domicile avec les parents, ces parents devront débourser en moyenne près de 956.000 francs CFA pour une année contre 1.791.000 francs CFA pour ceux qui prennent leur distance avec le domicile familial. Par contre, si les étudiants des Universités publiques restent au domicile avec les parents, ces derniers devront débourser près de 621.000 francs CFA pour une année contre 826.000 francs CFA pour ceux qui prennent leur distance avec le domicile familial. Ces budgets moyens varient aussi selon le type d’études.

Pour payer ces frais parfois exorbitants, surtout si plusieurs enfants du foyer font leurs études en même temps, les parents n’arrivent pas à tenir le coup. Une majorité des parents disent faire des arbitrages financiers en reportant certains projets ou achats à une date ultérieure ou se voient obligés de faire des prêts à la banque.

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