ANC et chantiers de 2020: Logique de la candidature unique presque enterrée, accusation des tractations Fabre-Klassou vigoureusement démenties

Publié le mercredi 18 septembre 2019 | aLome.com

© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
L`ANC parle des locales 2019, des accusations politiques post-élections et de sa perspective de candidature pour 2020
Lomé, le 18 septembre 2019. Siège de l’ANC. Conférence de presse du parti au logo orange pour se prononcer sur la tenue globale des locales 2019, les accusations politiques post-élection et la perspective de candidature du parti pour 2020.

En attendant la publication d’un mémorandum recensant ses principaux griefs portant sur l’organisation des élections locales 2019, une partie du Bureau national de l’ANC (parti de l’ex chef de file de l’opposition togolaise) était face aux professionnels des médias ce mercredi 18 septembre 2019 à Lomé. L`ANC a essentiellement évoqué durant cette sortie médiatique les locales 2019, les récentes accusations politiques post-élections, ainsi que sa perspective de candidature pour 2020.

Des premiers responsables de ce parti extra-parlementaire (parmi lesquels Jean-Pierre Fabre) ont largement commenté l’actualité politique récente au Togo, depuis l’élection des maires et leurs adjoints.
Répondant justement à une question sur cette actualité politique, Jean-Pierre Fabre a tenu à rétablir sa «vérité de chrétien». L’ex-chef de file de l’opposition a donné sa version des faits, relativement aux informations relayées abondamment sur les réseaux sociaux ces dernières 72h, et «l’accusant d’avoir négocié avec le pouvoir (Primature togolaise), à la veille de l’élection des maires par les conseillers municipaux.
Avec un ton plein d’émotion, le politique Fabre a abordé dans les moindres détails l’accusation de «sa présumée rencontre avec le Premier Ministre Klassou pour négocier des postes de maires avec UNIR». L’ex candidat aux présidentielles de 2010 et de 2015 s’est dit «peiné et choqué» par les accusations précitées, soulignant «avoir été victime de calomnie». Pour ce faire, le «chrétien» Fabre a tenu à «rétablir la vérité. Je n’ai jamais rencontré M. Klassou», dixit le dirigeant de parti politique, même s’il reconnaît avoir eu, à plusieurs reprises, des contacts téléphoniques avec l’actuel chef du Gouvernement togolais.

En prévision de la présidentielle de 2020, le parti «orange» a fait deux importantes annonces. Il exige à nouveau «la recomposition de la CENI sur une base égalitaire, telle que prescrite par la feuille de route de la CEDEAO (de juillet 2018 à Lomé)». Ainsi que l’ouverture sans délai avec le Gouvernement de nouvelles et consensuelles «discussions politiques visant l’amélioration du cadre électoral, pour mettre en œuvre des réformes institutionnelles et constitutionnelles nécessaires à l’organisation d’élections équitables et transparentes».
Sur l’agenda proche du parti figure en bonne place la tenue d’un congrès national censé désigner celui/celle qui devra défendre les «couleurs oranges» lors de la présidentielle de 2020. Selon les mots d’Eric Dupuy, l’organisation de cette grand-messe de l’ANC n’est pas dans la logique d’une candidature unique de l’opposition que certains tenants de cette famille politique exigent à cor et à cri.

Jacques Tchakou & Akoyi A.

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