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Forum économique de la diaspora pour l’industrialisation de l’Afrique : ‘’Afric conquête’’ et la HCBE en synergie pour une participation massive de la diaspora

Publié le samedi 21 septembre 2019  |  aLome.com
L’usine
© aLome.com par Parfait
L’usine de fabrication de ciment, CIMTOGO. Une machine qui perce le ciel.
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Romain Da Costa, président du Haut Conseil des Béninois de l’Extérieur (HCBE) et Marx Tomety, le directeur général de ‘’Afric Conquête’’, ont signé une convention de partenariat le mercredi 18 septembre 2019 au siège de la HCBE Akpakpa, à Cotonou.

Ce compromis vise à mobiliser la diaspora béninoise et africaine en général pour la réussite du Forum économique de la diaspora pour l’industrialisation de l’Afrique (FEDIA). Ce forum, qui va se tenir à Cotonou en 2020, va unir l’Afrique et sa diaspora et élaborer un plan Marshall pouvant conduire à l’industrialisation effective du continent.

C’est une première que l’Afrique et sa diaspora se retrouvent à Cotonou pour réfléchir et proposer un plan en vue de l’industrialisation du continent. Le FEDIA est pensé et élaboré par Afric Conquête avec sa particularité qui réside dans la synergie des actions pouvant conduire à l’industrialisation réelle de l’Afrique. Marx Tomety, par cette initiative, entend œuvrer pour que ce forum économique soit l’encre et le socle de développement industriel de l’Afrique.

Innovation. Afric Conquête promet mettre à la disposition des dirigeants, des associations et des banques, plusieurs outils pouvant leur permettre d’orienter leurs plans d’action vers l’industrialisation de l’Afrique. Pour Tomety, il est temps pour que ce continent se prenne en charge en vue de son industrialisation effective, car ajoute-t-il, «c’est le seul moyen pour nous d’apporter une plus-value au marché planétaire qu’est la mondialisation».

Aussi, le FEDIA sera-t-elle une petite case où l’Afrique pourra s’interroger et définir des stratégies nouvelle pouvant contribuer à son émergence industrielle. Cette rencontre devra aboutir à la création d’un canal pour les Africains de la diaspora pour réorienter, les flux de transfert d’argent vers le continent. Telle est l’innovation que compte apporter ce forum prévu sur le sol béninois.



S’unir pour décider et réussir. Les Africains ont un rôle capital à jouer dans l’industrialisation de l’Afrique. M. Da Costa a bien compris l’enjeu de ce forum autant pour les Africains sur place que ceux de l’extérieur. L’Afrique, fait-il noter, est le plus jeune continent du monde. Beaucoup reste à faire, d’où l’intérêt de venir occuper la place avec le savoir-faire occidental pour rattraper le retard, plutôt que laisser la place aux Asiatiques et Occidentaux qui l’ont déjà compris et initient de plus en plus des forums d’échanges.

La HCBE, c’est 33 représentations à travers le monde, un vivier inexploité. Pour Romain Da Costa, la diaspora béninoise a un grand rôle à jouer lors de ce forum. Car, ils sont nombreux qui veulent revenir en Afrique avec de la valeur ajoutée. « Ensemble et en coordination, nous irons plus loin. Arrêtez de travailler seul », lance-t-il. Avant d’ajouter : «La somme de réussite individuelle ne fera jamais une réussite collective».

Dans la stratégie de Marx Tomety de Afric Conquête, le Haut Conseil des Béninois de l’Extérieur est un tremplin pour faire venir massivement les Africains à ce forum. Ce pari, il compte le réussir, car souligne l’homme d’affaire, l’Afrique est riche en ressource minière, certes, mais le sable n’a de valeur que quand elle est transformée et rendu utile.

«Ce forum vient à point nommé surtout avec la crise de voisinage que traverse le Bénin et le Nigéria. Il est de bon ton que le Nigéria protège ses paysans, mais si le Bénin avait des industries qualifiées, il pouvait transformer ses produits vivriers comme les tomates et du coup les conserver pour 1 ou 2 ans. Avec cette fermeture des frontières, beaucoup de paysans sont obligés de jeter leurs récoltes de tomates au bord des voies. Les femmes qui sont dans le maraichage connaissent des pertes énormes. L’Afrique a tout pour s’industrialiser, il lui faut de la volonté et une organisation consensuelle », fait noter M. Tomety.




Didier ASSOGBA
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