Togo - C’est avec joie que les responsables de l’Association des victimes de la torture au Togo (ASVITTO) ont appris la libération provisoire de leur président, Olivier Amah Poko ce vendredi.
Le délibéré prorogé au 12 février 2014 n’a pas permis de libérer l’intéressé, à cause des heurts entre forces de l’ordre avec des jets de gaz lacrymogènes entre les sympahisants du commandant qui exigeaient sa libération immédiate.
Renvoyé sur ce 14 Février, le Commandant pourra finalement fêter la fête de Saint Valentin avec sa femme.
Cette libération intervient après que son conseil a introduit une demande de remise en liberté provisoire auprès du parquet général.
"Lorsque la délibération n’est pas terminée, une juridiction peut proroger le délibéré. De façon administrative, la cour a le droit de proroger le délibéré. Nous avons fait notre travail, nous avons plaidé en évoquant tous les moyens possibles pour le faire libérer. Mais, ce n’est pas nous qui décidons. Olivier Poko Amah a déjà fait pratiquement neuf mois en prison, une semaine encore en prison, c’est rien. J’espère qu’il sera libéré", avait déjà exprimé l’un de ses avocats, Me Ajavon Zeus.
Aussitôt sa libération, Me Jil-Benoît Afnagbédji, l’un de ses avocats a exprimé un sentiment de joie, félicitant tout ce qui, de près ou de loin, avait joué un grand rôle pour que ce rêve soit une réalité. Nous leur remercions, a déclaré ME Afnagbédji.
Rappelons qu’il est reproché à Olivier Poko Amah d’avoir tenu des propos dans une interview à la Radio légende fm, actuellement fermée pas pour cette affaire, visant à appeler les forces armées togolaises et les forces de l’ordre à se détourner de leurs devoirs. Le Commandant Olivier Amah Poko fait partie des personnes qui ont été incarcérées dans l’affaire de tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat en avril 2009, puis relâchées après le procès en septembre 2011.