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Sotouboua: Célébration de la 6e édition de la Fête des ignames

Publié le jeudi 26 septembre 2019  |  Agence de Presse Togolaise
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Lomé, 24 sept. (ATOP) – La 6eme édition de la fête des ignames Kiyena, Foudoulem, Rodjoubi 2019 initiée par les filles et fils de Sotouboua, a connu son apothéose, le samedi 21 septembre Tchébébé à 15 km au sud de Sotouboua, sous le thème « filles et fils de la préfecture de Sotouboua, mobilisons-nous pour le développement de notre préfecture ».

L’apothéose de cette célébration a été marquée par plusieurs activités, notamment la remise de cent tables bancs aux écoles nécessiteuses de la préfecture. Il y a eu également la dégustation des mets à base d’ignames, la prestation de plusieurs groupes folkloriques ainsi que la visite des stands d’ignames. Plusieurs variétés d’ignames ont été cultivées, entre autres Heyeabalo, Britani, Monia et Labako très prisée par les consommateurs.

Cette fête a connu la participation de plusieurs personnalités administratives, traditionnelles, politiques, religieuses, des députés à l’Assemblée nationale, les préfets de la région Centrale et les maires des communes de Sotouboua I, II et III et leurs conseillers, les chefs de services, des forces de l’ordre et de sécurité et une foule nombreuse.

Kiyena, Fodoulem, Rodjoubi est une dénomination qui démontre la diversité ethnique représentée par les Kabyè, les Tem et Nawdeba. C’est une occasion pour mobiliser tous les fils et filles de Sotouboua autour des questions de développement et de renforcement de la cohésion sociale et du vivre ensemble. C’est aussi un moment de retrouvailles et d’échanges sur les questions clés de développement de la préfecture afin de dire merci au Grand Dieu, à Dame nature et aux mânes des ancêtres pour leur bénédiction et pour l’abondance des récoltes.


Selon le ministre de la Culture, du Tourisme et les Loisirs, représentant le chef de l’Etat, Puis Kossivi Egbétonyo, les richesses ethniques et culturelles ainsi que leurs diverses expressions doivent favoriser la paix, la solidarité et la cohésion sociale sans lesquelles aucun développement ne peut se construire. Le ministre a indiqué qu’au-delà de la dimension culturelle, la fête des ignames est une occasion de bilan pour un nouveau départ, un bilan de travail accompli. C’est aussi une introspection sur le passé et l’analyse du présent afin de prendre des résolutions pour le futur, a-t-il dit.
Le préfet de Sotouboua, Pali Tchabi Passabi et le chef du canton de Tchébébé, Baba N’djam ont salué la politique sociale et culturelle du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé pour la revalorisation des valeurs culturelles. Ils ont appelé tous les fils et filles à un brassage culturel dans l’union, la paix et à l’amour pour un développement harmonieux.

En prélude à cette fête, une journée de réflexion a été organisée la veille à l’issue de laquelle un plan de développement a été mis sur pied. Un bureau de 9 membres de l’Association pour le Développement de Sotouboua a été installé. Ce bureau est dirigé par Baniza Hodabalo pour un mandat de trois ans renouvelable une fois.


ATOP/FA/AAA

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