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Les FAT en mode «Most wanted» depuis une semaine pour arrêter un «individu très dangereux et lourdement armé au Togo»

Publié le jeudi 26 septembre 2019  |  aLome.com
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Les FAT lancent un avis actif de recherche d`un homme présenté comme étant très dangereux
Lomé, le 25 septembre 2019. Quartier Tokoin-Gbadago. Les FAT (Forces armées togolaises) ont lancé depuis environ une semaine un avis actif de recherche d`un homme présenté comme étant très dangereux.
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C’est très rare dans le microcosme des FAT (Forces armées togolaises) pour être souligné. Depuis environ une semaine, des militaires togolais ont placardé à Tokoin-Gbadago (à moins de 5 minutes du centre-ville dans la capitale togolaise) une affiche digne des films de Western ou des pays en but à de longues instabilités sécuritaires.


On y lit le portrait-robot laconique d’un homme présenté comme étant «lourdement armé, dangereux» et dont la capture rapportera à toute personne y ayant contribué une «forte récompense». Un avis militaire renfermant une légère faute d’orthographe. Officiellement, aucun commentaire sur cette affiche peu ordinaire au Togo. Mais officieusement, on parle de l’externalisation d’une recherche militaire active d’un homme dangereux, dans un climat sécuritaire régional marqué par une lutte mutualisée contre l’extrémisme violent et le terrorisme en Afrique occidentale. Aucune information non plus sur les origines de cet homme recherché, aucune précision sur son infiltration au Togo ou s’il y était depuis longtemps en séjour…


L’émission de cet avis militaire intervient alors que le Togo a commémoré le 23 septembre dernier le 33ème anniversaire de ce qui est présenté officiellement comme une «agression terroriste» contre le régime du parti unique de feu Eyadèma Gnassingbé. La survenue de cette «agression terroriste» de septembre 1986 avait justement vu fleurir dans les rues de la capitale togolaise des avis de recherche similaires à ceux qu’on retrouve depuis environ 07 jours à Tokoin-Gbadago. A l’époque, Gilchrist Olympio (actuel chef de file de l’opposition togolaise) trônait en bonne place sur ces affiches comme ses présumés complices, architectes, selon la version officielle, de l’agression terroriste de 1986.

Akoyi A. & E. G.
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