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Le processus de formulation du «Projet de renforcement de la résilience des écosystèmes et des communautés de la zone du littoral togolais face au changement climatique» lancé

Publié le vendredi 27 septembre 2019  |  Agence de Presse Togolaise
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© aLome.com par Parfait
Visage actuel de la plage de Lomé, section centre-ville et hôtel PALM BEACH
Lomé, le 23 juin 2015. Petit tour d`horizon de la plage de Lomé, lieu privilégié de détente et de repos pour plusieurs Loméens.
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Un atelier de lancement du processus de formulation du «Projet de renforcement de la résilience des écosystèmes et des communautés de la zone du littoral togolais face au changement climatique» se tient du 25 au 27 septembre à Lomé.

L’atelier est conjointement planifié par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Protection de la nature. Il réunit les délégués des différents ministères, des ONG et associations, les leaders d’opinion et les préfets de la région. Il s’inscrit dans le cadre du renforcement de la résilience des populations du littoral face aux changements climatiques en Afrique de l’Ouest. Ces assises serviront de cadre d’échanges sur des questions essentielles y compris les arrangements institutionnelles de mise en œuvre dudit projet. Elles permettront également de retenir de manière participative avec les autorités des zones d’intervention du projet, de s’accorder sur les étapes prochaines de formulation et de soumettre à qui de droit le projet pour la mobilisation des fonds. Ces assises donneront aussi lieu à l’organisation et à l’animation d’un atelier technique de lancement de la formulation du projet.


Les participants auront au cours de cette période, à écouter une présentation du catalogue des initiatives nationales pour faire face au changement climatique. Ils feront aussi un aperçu du cadre logique du projet et de l’approche de gestion intégrée des zones côtières comme stratégie d’adaptation au changement climatique. Les travaux porteront également sur la répartition des délégués en groupes d’échanges et de discussions, la restitution en plénière des conclusions des travaux et l’élaboration d’une feuille de route de la suite du processus de formulation dudit projet.

La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le secrétaire général du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Protection de la nature, Dimizou Aoufoh Koffi, en présence de l’assistant au représentant chargé de programme de la FAO au Togo, Oyétoundé Djiwa et d’autres personnalités.


M. Dimizou a exprimé au nom de son ministre de tutelle sa reconnaissance aux bailleurs dans la mise en œuvre de ses projets de développement. Il a exhorté les participants à mener avec l’équipe de consultants, des réflexions fondées sur les expériences et la connaissance de la zone du projet qui seront prises en compte dans les composantes et tous les aspects du projet.


M. Djiwa a quant à lui déploré l’impact du changement climatique sur la vie socioéconomique des populations déjà vulnérables. Il a rassuré de la disponibilité et de l’engagement de son institution à accompagner le Togo dans ses efforts pour la création d’un monde sans faim dans lequel le développement durable sera le principal levier de la croissance.

Financé à hauteur de 8.932.420 dollars US par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) au titre de don de financement des pays les moins avancés pour l’adaptation au changement climatique avec la FAO comme agence d’exécution, le projet en question a pour objectif le renforcement des écosystèmes pour qu’ils continuent par garantir ses bienfaits, ses ressources et ses services d’antan aux riverains. Il vise aussi à permettre aux populations essentiellement agricoles à produire durablement que ce soit par la pêche ou le maraichage leurs ressources alimentaires. Le projet prévoit aussi l’intensification des systèmes de production agricoles dans la région Maritime et le renforcement de la résilience des écosystèmes.

Avec les nouvelles communes, les acteurs du projet vont travailler avec les conseillers municipaux pour les aider à intégrer le changement climatique dans les activités des communes. Les réflexions seront orientées sur ce qui se fait et l’identification de ce qui reste à faire pour asseoir un développement durable.
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