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Célébration de la ‘Journée du 21 septembre’ à Lomé : Plus de 2.000 armes à feu et 10.000 munitions ont été brûlées

Publié le samedi 28 septembre 2019  |  aLome.com
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Dodo Abalo
Célébration de la ‘Journée du 21 septembre’ à Lomé : Plus de 2.000 armes à feu et 10.000 munitions ont été brûlées
Lomé, le 21 septembre 2019. Célébration de la ‘Journée du 21 septembre’ à Lomé : Plus de 2.000 armes à feu et 10.000 munitions ont été brûlées
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Chaque 21 septembre, la «Journée internationale de la paix» est célébrée. Une date qui est observée dans plusieurs pays depuis son lancement en 1981. Elle est consacrée à la paix, particulièrement à l’absence de guerre qui doit se manifester par un cessez-le-feu dans les zones de combat.



Chaque 21 septembre, la «Journée internationale de la paix» est célébrée. Une date qui est observée dans plusieurs pays depuis son lancement en 1981. Elle est consacrée à la paix, particulièrement à l’absence de guerre qui doit se manifester par un cessez-le-feu dans les zones de combat.
Au Togo, cette Journée a été marquée par une cérémonie de destruction des armes obsolètes et celles issues des saisies près de réseaux criminels par les Forces de Défense et de la Sécurité (FDS) dans le cadre du «Projet d’assistance à la sécurité physique et gestion des stocks, marquage et destructions des armes obsolètes et leurs munitions au Togo», projet financé par le gouvernement du Japon. Cette cérémonie de destruction s’est déroulée en présence du ministre de la Sécurité, le Général Yark Damehane, du Représentant-résident du Système des Nations Unies au Togo Damien Mama, du Représentant de l’UNREC (Centre Régional des Nations Unies pour la Paix et le Désarmement en Afrique) Anselme Yabouri et d’autorités administratives traditionnelles et religieuses.

En procédant à cette cérémonie de destruction des armes qui constituent l’instrument privilégié utilisé pour commettre les violences de tous ordres, le Togo réaffirme son engagement à la lutte contre l’insécurité sur l’ensemble de son territoire. «A chaque fois qu’une arme est détruite, ce sont des vies qui sont sauvées parce que ces armes qui auraient pu servir à tuer des gens. C’est un signe fort lancé par le gouvernement togolais pour montrer sa détermination à accompagner la sécurisation des populations, et les Nations unies sont heureuses de continuer d’apporter leurs soutiens aux autorités togolaises et autres pays africains qui sollicitent son appui pour procéder à un meilleur contrôle et au désarmement afin d’améliorer les conditions de sécurité», s’est félicité Anselme Yabouri.

«Je voudrais avant la cérémonie d’incinération des armes, remercier tous ceux qui ont fait le déplacement pour cet évènement. Je remercie le président F. Gnassingbé pour son engagement, sa disponibilité à préserver la paix dans notre pays. Le gouvernement en prenant la décision d’incinérer les armes obsolètes qui peuvent toujours faire mal, traduit la disponibilité, la bonne volonté et l’engagement à faire de la paix l’élément essentiel du développement. Ailleurs, les gens courent derrière la paix.
Au Togo, Dieu merci nous l’avons et tout ce que je demande aux Togolais et aux Togolaises, c’est de tout faire pour la préserver. Pour la perdre, ça ne coute pas cher, mais pour la retrouver, il faut des années», a fait observer le général Yark Damehane. Pour le président de la Commission Nationale de la Lutte contre la Prolifération des Armes Légères et de Petit calibre (CNLPAL), «la sécurité reste une priorité majeure pour notre pays, le Togo qui, sous le leadership éclairé du chef de l’Etat, son Excellence Faure Essozinma Gnassingbé, reste intimement lié aux grandes valeurs de paix que sont, entre autres, la tolérance, la non-violence et le développement durable. Il s’avère impérieux que nos Etats prennent des mesures de contrôle strict afin de mettre les populations à l’abri de l’insécurité. A travers des actions de désarmement pratiques à l’instar de la présente opération de destruction des armes décidée par le gouvernement», a laissé entendre le commissaire divisionnaire Têko Koudouovoh.



Plus de 2.000 armes à feu et 10.000 munitions ont été brûlées lors de l’opération. La haute hiérarchie militaire a été vivement remerciée à cette occasion par les organisateurs. Cette année, le 21 septembre a été placée sous le signe des menaces environnementales qui constituent aussi un défi à la paix car des populations se battent aujourd’hui pour avoir accès à l’eau, à la terre ou encore au pâturage.



Dodo ABALO & Akoyi A.
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