L’exode rural se poursuit au Togo. 37,7% de la population vit désormais en ville, selon le dernier recensement réalisé en 2010. Cette situation entraîne d’inévitables problèmes d’habitat d’autant que 60% de cette nouvelle population urbaine vit dans la pauvreté. Les plus chanceux sont hébergés par des membres de leur famille dans des maisons en dur, pour les autres, c’est la recherche d’un toit de fortune.
Le gouvernement a décidé de se mobiliser en lançant, en partenariat avec les ACP-UE et ONU Habitat un Programme participatif d’amélioration des bidonvilles au Togo (PPAB). L’objectif est de réduire de moitié, d’ici 2020 l’habitat insalubre.
Des projets pilote vont être initiés à Lomé, Sokodé et Cinkassé.
Depuis 2009, une stratégie nationale du logement vise à offrir un logement décent à tous, mais surtout aux ménages à revenus faibles et intermédiaires.
‘Il s’agit d’un logement d’un coût abordable répondant à des normes minimales de sécurité, d’assainissement, d’occupation et de stabilité structurelle et temporelle, convenablement desservi par les infrastructures et si possible, proche du lieu de travail et des équipements collectifs’, explique Issa Tchanilé, l’un des responsables du PPAB.