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5 octobre : ‘La jeunesse togolaise, une bombe à retardement’, selon les jeunes de la CDPA

Publié le lundi 7 octobre 2019  |  Global Actu
6ème
© aLome.com par Parfait
6ème Congrès ordinaire de la CDPA, nouvel élan pour un nouveau départ politique
Lomé, les 5 et 6 septembre 2015. Siège du Synphot. La CDPA donne quitus à Brigitte ADJAMAGBO-JOHNSON pour gérer son Secrétariat général, après sa gestion intérimaire.
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5 octobre 1990-5 octobre 2019. Il y a 29 ans jour pour jour qu’une lutte politique a été déclenchée contre le pouvoir de Lomé 2. Des jeunes s’en sont pris au régime du général Eyadéma Gnassingbé pour mettre fin à ce qu’ils ont qualifié de ‘dictature’. Le 5 octobre 1990 a permis d’avoir des avancées mais 29 ans après, les problèmes demeurent les mêmes et le défi reste gros à relever.

C’est ce que pensent les jeunes de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), le parti instigateur du 5 octobre 1990. Ces jeunes militants du parti de Brigitte Adjamagbo Johnson ont rendu samedi visite à 25 personnes arrêtées au cours des manifestations politiques et incarcérés à la prison civile de Lomé. La délégation est conduite par Nestor Kodjovi Egui, le coordonnateur général du Conseil national des jeunes de la CDPA.

«La jeunesse de la CDPA a pensé aux Togolais arrêtés pour les mêmes causes que celles du 5 octobre 1990, histoire de leur apporter un soutien moral et les encourager pour leur dire que s’ils sont en prison, c’est à cause du peuple togolais. Nous avons besoin d’eux pour continuer et achever la lutte », a déclaré à la fin de la visite le jeune président à la presse.

Selon la délégation, certains de ces ‘détenus politiques’ jouissent d’une santé morale forte mais il y a des cas déplorables. Certains ont voulu se suicider et d’autres souffrent de maladies graves, d’autres ne cessent de penser à leurs enfants.

Pour ces jeunes acteurs politiques, l’heure n’est pas au discours, il faut agir et mener des discussions de couloir pour que tous les ‘détenus politiques’ recouvrent rapidement la liberté.

A en croire ces collaborateurs de la coordinatrice de la coalition des partis politiques (C14), le contexte sociopolitique a changé mais la jeunesse de la CDPA reste dans la droite ligne de ce que les aînés ont commencé en 1990.

Et pour ce qui concerne les jeunes togolais, disent-ils, contrairement à ce qu’on croit, ils ne sont ni découragés, ni démotivés. « C’est une bombe à retardement qui peut exploser à tout moment. La jeunesse cherche juste un autre moyen pour agir », a lancé M. Egui.



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