Au Port de Lomé, les opérations de transbordement, ont donné un coup d’accélérateur au trafic global, permettant à la plateforme portuaire de tutoyer Abidjan sur le volume de marchandises traitées (22 millions de tonnes pour Lomé et 24 millions pour Abidjan en 2018).
Depuis 2012, les marchandises en transbordement ont connu une montée fulgurante. Minuscule et ne représentant que 4% du trafic global il y encore 7 ans, leur tonnage a atteint 14,2 millions en 2018. Ayant ainsi augmenté plus de 43 fois depuis 2012, les volumes transbordés représentent désormais plus de la moitié (64%) du trafic global, confirmant les récompenses obtenues, consécutivement, par Lomé les trois dernières années.
Si le transbordement a le vent en poupe, ce courant d’air favorable est surtout soufflé par le trafic conteneur. Sur ce palier, Lomé semble avoir pris quelques longueurs d’avance sur ses voisins, concurrents directs, que sont : Abidjan, Cotonou et Tema.
Passé de 380 000 EVP en 2014 à un peu moins de 1,4 millions d’EVP en 2018, faisant de la capitale togolaise la principale plateforme à conteneurs de la sous-région, le trafic conteneur est fortement dominé par les opérations de transbordement. Ces dernières concentraient 77% du segment conteneur, grâce à l’investissement fait par la filiale manutention de l’armateur MSC, Terminal Investment Ltd, qui fait de Lomé son hub régional.... suite de l'article sur Autre presse